Un filtre antispam et antimalware basé dans le cloud pour Microsoft Exchange peut empêcher l’envoi des e-mails non sollicités aux utilisateurs finaux et renforcera considérablement la sécurité informatique en bloquant les e-mails de phishing et autres menaces véhiculées via la messagerie électronique.
Contrairement aux logiciels antispam installés sur les appareils utilisés dans une entreprise, un filtre antispam basé dans le cloud pour Microsoft Exchange peut être configuré et géré à partir de n’importe quel dispositif connecté à Internet, à l’aide d’un panneau de contrôle basé sur le web.
Pour Microsoft Exchange, un filtre antispam basé dans le cloud offre un certain nombre d’avantages par rapport aux filtres antispam matériels et logiciels.
En réalité, vous n’avez plus besoin d’acheter du matériel supplémentaire ni de logiciel que vous devrez installer sur les dispositifs connectés à Internet.
Après avoir souscrit un abonnement à un filtre antispam basé dans le cloud, vous n’aurez plus besoin que d’apporter une petite modification à l’enregistrement de l’échangeur de courrier (MX) et de configurer le service.
Ce processus ne prend que quelques minutes.
Comment fonctionne un filtre antispam et antimalware basé dans le cloud pour Microsoft Exchange ?
Lorsqu’un e-mail est envoyé par un employé par l’intermédiaire de son application de messagerie, le message est transmis au serveur de messagerie sortant de votre organisation. Le serveur doit alors trouver l’adresse pour s’assurer que l’e-mail est dirigé vers le bon destinataire.
Le serveur de messagerie électronique sortant contacte un serveur DNS pour obtenir l’adresse, qui répond avec un enregistrement MX. L’e-mail est ensuite envoyé et récupéré par le serveur de messagerie électronique entrant du destinataire.
Pour Microsoft Exchange, lorsqu’un filtre antispam basé dans le cloud est utilisé, l’enregistrement MX du serveur entrant est remplacé par l’enregistrement MX du fournisseur du service de filtrage antispam.
Tous les messages sont alors acheminés par le fournisseur de services, dont le logiciel évalue chaque e-mail pour déterminer s’il s’agit de spam et s’il est exempt de malwares. En outre, l’utilisation d’un filtre antispam basé dans le cloud allégera la charge du serveur de messagerie de votre organisation.
Comment un filtre antispam et antimalware basé dans le cloud détecte-t-il les spams ?
Les filtres antispam basés dans le cloud utilisent différents mécanismes pour évaluer les e-mails entrants afin de déterminer s’ils sont authentiques (et peuvent donc être envoyés à leurs destinataires) ou s’ils sont des spams et doivent être mis en quarantaine. Le filtre antispam vérifie d’abord l’expéditeur de l’e-mail en le comparant à une liste noire mondiale de spammeurs connus.
Un filtre antispam avancé pour Microsoft Exchange effectuera également une foule d’autres contrôles pour déterminer si les e-mails sont authentiques. Une analyse bayésienne est utilisée pour vérifier le contenu des e-mails afin de détecter les signatures de spam, comme l’utilisation de caractères non standard et d’autres particularités.
Parmi les autres méthodes, on peut citer le greylisting (liste grise). Il s’agit d’une pratique consistant à répondre au serveur de messagerie électronique à partir duquel un message a été envoyé et à demander que le message soit renvoyé. Le délai de réponse à cette demande est un bon indicateur de l’authenticité de l’e-mail.
En fait, la plupart des spammeurs envoient d’énormes quantités d’e-mails dans le cadre de leurs campagnes.
Leurs serveurs de messagerie sont généralement trop occupés pour répondre aux demandes de renvoi des e-mails. Si la demande est refusée, le courrier électronique sera donc mis en quarantaine en tant que spam.
Les analyses bayésiennes et le greylisting amélioreront considérablement l’efficacité d’un filtre antispam basé dans le cloud pour Microsoft Exchange. Le greylisting permet également de bloquer les spams envoyés à partir de nouvelles adresses IP qui n’ont pas encore été ajoutées aux listes noires de spams. De nombreuses solutions antispam — dont la protection en ligne de Microsoft Exchange — n’utilisent pas cet important mécanisme.
Caractéristiques supplémentaires des solutions antispam et antimalware basées dans le cloud
Les logiciels antivirus doivent empêcher l’installation des malwares, des spywares et les adwares (logiciels publicitaires). Or, tous les programmes antivirus ne vérifient pas les e-mails entrants pour détecter les programmes et les URL malveillantes.
Pour Microsoft Exchange, un filtre antispam basé dans le cloud offre ce contrôle de sécurité supplémentaire. Tous les messages entrants sont évalués à l’aide d’un moteur antivirus.
Tout e-mail contenant un lien malveillant ou une pièce jointe infectée sera mis en quarantaine pour empêcher qu’il n’atterrisse pas dans les boîtes de réception de son destinataire.
Un filtre antispam devrait également mettre en quarantaine les e-mails de phishing, ce qui réduira la dépendance des employés à l’égard de l’identification des menaces par e-mail.
Tous les filtres antispam analysent les e-mails entrants, mais tous ne vérifient pas les e-mails sortants. Des malwares peuvent donc être téléchargés via le web et envoyés par inadvertance à une autre personne au sein de votre organisation, à un client ou un contact professionnel.
En vérifiant les e-mails sortants à la source, vos contacts seront protégés contre les e-mails malveillants. Cette fonction permet également d’éviter que l’adresse électronique de votre organisation soit ajoutée à une liste noire de spams.
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