Sécurité Web
par Editeur | Juin 15, 2022 | Cybersécurité et télétravail, Sécurité des données, Sécurité des emails, Sécurité Internet, Sécurité réseau, Sécurité Web
En 2021, c’est par mail que les cybercriminels ont commis 91% des cyber-attaques. La raison en est simple : c’est le meilleur vecteur d’attaque parce qu’il crée une porte dans un réseau professionnel.
Les mails contiennent souvent des données personnelles et confidentielles ; ils sont donc très intéressants pour les pirates informatiques, car ils peuvent les intercepter facilement et les utiliser pour voler des données. Si la porte dans le réseau n’est pas protégée, elle laisse passer toutes les erreurs, les abus et les fraudes.
Il est donc essentiel de protéger vos emails : le protocole de cryptage mail TLS est la meilleure option pour y parvenir.
Qu’est-ce que le TLS et comment protège-t-il vos mails et vos données ?
TLS est l’acronyme de « Transport Layer Security », soit la « sécurité de la couche de transport » : il s’agit d’un protocole de sécurité développé spécifiquement pour protéger les données transmises via une connexion internet, comme les mails. Le TLS fait partie de l’Internet Engineering Task Force (IETF), qui remplace le protocole précédent, Secure Sockets Layer (SSL), lequel fut créé dans les années 1990 avec le développement du commerce en ligne. Il a fallu 10 ans pour perfectionner le protocole TLS, mis en service en août 2018, qui en est actuellement à la version 1.3.
La sécurité TLS est fondée sur le cryptage : chaque donnée, qu’il s’agisse d’un mot de passe, d’une information bancaire, du contenu d’un mail, etc. qui passe par le TLS est cryptée. Le cryptage est effectué sur tout le serveur, ce qui assure une protection complète durant la transmission. Toute personne qui essaierait d’intercepter les données cryptées échouerait, à moins d’avoir l’autorisation de le faire.
Le protocole TLS joue sur un mélange de cryptographies symétrique et asymétrique pour optimiser la vitesse et la sécurité. Cette cryptographie se base sur les certificats digitaux et produit un élément appelé une « négociation TLS » qui associe les certificats TLS pour effectuer un décryptage sécurisé. Un certificat TLS affiche sa présence par un cadenas de sécurité et la lettre « s » dans le sigle « HTTPS » des adresses internet, indiquant que le site consulté est protégé par un TLS.
Pourquoi une entreprise devrait -elle utiliser le cryptage mail TLS ?
Les mails demeurent une source considérable de fuite des données : de récentes études ont démontré que l’on peut remonter à la source de 83% d’entre elles via un mail, et 95% des meilleurs professionnels de l’informatique sont convaincus de la menace qu’ils représentent. Une étude de 2020 révèle que 93% des organisations ont déjà subi une fuite des données dû à un mail corrompu.
La sécurité email est vulnérable par de multiples aspects, que les mails soient mal orientés ou qu’ils arrivent dans la mauvaise boîte de réception et causent du tort à la compagnie en participant au vol de données pour les cybercriminels. Le cryptage TLS participe à réduire drastiquement les risques.
Comment EncryptTitan utilise le TLS pour protéger vos mails
Le TLS est un élément primordial d’une approche globale de protection des mails, déjà reconnu et adopté largement par les navigateurs internet et les applications. Sans TLS, les mails sont vulnérables au piratage : ils peuvent être détournés et leur contenu dérobé par les cybercriminels. EncryptTitan utilise le protocole TLS sur sa plateforme de protection des emails.
L’une des faiblesses récurrentes et inhérentes aux systèmes de sécurité est l’erreur humaine : une faille dans la sécurité résulte souvent d’un simple oubli, d’un employé par exemple, d’activer la sécurité. EncryptTitan résout ce problème en automatisant le cryptage des mails : ils sont désormais cryptés avant d’être envoyés aux destinataires.
EncryptTitan offre deux types de protection des emails, via vérification TLS ou à travers un portail de sécurité. Les deux éléments utilisent le TLS pour crypter les messages sur tout le réseau mais utilisent différentes méthodes autorisant l’accès à un mail crypté à réception.
Comment les destinataires accèdent-ils à un mail crypté TLS ?
Le TLS crypte les mails pendant la transmission entre le serveur web et la boîte de réception : le contenu est donc protégé en permanence. Une fois que le mail arrivé à destination, il peut être protégé par un mot de passe supplémentaire.
Certains services de cryptage mail avancés, comme EncryptTitan, offrent un cryptage automatisé, sécurisé et continu par la création d’un réseau de confiance, appelé TLS Verify.
L’accès via TLS Verify
TLS Verify automatise le processus de cryptage des mails, ce qui permet à EncryptTitan d’éviter l’erreur humaine. TLS Verify vous assure également, et c’est très important, que vos données sont protégées conformément à la règlementation légale et fédérale en vigueur quant à l’envoi d’informations personnelles par mail. TLS Verify crée un réseau fiable, fermé, permettant d’envoyer des messages systématiquement cryptés.
Le destinataire d’un message peut ainsi lire un contenu entièrement sécurisé – le décryptage s’effectue automatiquement, de manière invisible. Cela fonctionne car TLS Verify procède via l’adresse IP du destinataire, en utilisant les versions 1.2 ou 1.3 de TLS. Le nom de l’adresse IP doit correspondre au nom du certificat digital renseigné à l’installation du TLS : la correspondance garantit l’accès sécurisé.
L’accès via un portail de sécurité
Si une entreprise décide de se passer du système de cryptage des mails, ils peuvent choisir d’utiliser un portail de sécurité : dans ce cas, le mail crypté est envoyé au portail qui en sécurise l’accès.
Le destinataire reçoit alors un mail de notification les informant qu’un message les attend dans le portail. Pour y accéder, il lui suffit de répondre à l’identification à deux facteurs, ce qui lui permettra de rejoindre le portail. Cette étape d’authentification ajoute un niveau de protection supplémentaire.
Portail de sécurité ou cryptage mail TLS
Ces deux systèmes utilisent le protocole TNS pour sécuriser les mails. Toutefois, le portail de sécurité offre une protection plus poussée grâce à l’identification à deux facteurs ; l’inconvénient de ce système est son caractère fastidieux, car il suggère que les employés doivent passer davantage de temps à cliquer sur les éléments de vérification.
Dans l’idéal, une entreprise devrait utiliser les deux types de sécurité précités, et choisir quand utiliser l’un ou l’autre. Pour les mails les plus sensibles, le portail de sécurité est la meilleure option. En revanche, pour les mails échangés au quotidien entre les employés et les entreprises partenaires, mieux vaut privilégier TLS Verify.
EncryptTitan pour le cryptage TLS
EncryptTitan offre une protection continue utilisant à la fois TLS Verify et un portail de sécurité, vous assurant une sécurité optimale en combinant le meilleur de ces éléments. Pour voir comment le cryptage mail peut protéger votre communication, regardez notre démo de EncryptTitan.
par Editeur | Mai 25, 2022 | Cybersécurité et télétravail, Phishing, Sécurité des données, Sécurité des emails, Sécurité Web
Tandis que les utilisateurs continuent à s’informer sur les modes opératoires de l’hameçonnage, les cybercriminels diversifient leurs méthodes pour contourner leurs défenses et les infrastructures de cybersécurité mises en place. Une stratégie d’attaque perdure toutefois : l’utilisation des noms de domaines connus et populaires pour duper les utilisateurs et leur faire croire que ces faux sites internet et emails sont authentiques. Durant la dernière cyber-campagne d’attaques par hameçonnage, les hackers (ou cyber-pirates) ont piégé les internautes en se faisant passer pour de célèbres marques qui leur proposaient de l’argent ou des cadeaux en échange de leurs données.
Une campagne d’hameçonnage par questionnaire
Récemment, les cybercriminels ont eu l’idée d’utiliser un site internet incluant un questionnaire offrant la possibilité de gagner des cadeaux ou de l’argent en échange de leurs données personnelles. Se faisant passer pour des agents de marques célèbres, ils ont multiplié leurs chances d’inciter les utilisateurs à enregistrer leurs informations. Le site internet frauduleux proposait par exemple de leur offrir un cadeau à condition qu’ils entrent leurs coordonnées bancaires débloquant l’accès au fameux cadeau. Une fois renseignées, les coordonnées bancaires sont collectées par le cybercriminel, qui a désormais accès aux comptes de sa victime.
Un autre aspect de la dernière évolution de l’hameçonnage est l’utilisation d’un CDN (un « Content Delivery Network », soit un réseau de diffusion de contenu) : beaucoup de grandes organisations utilisent un CDN pour diffuser plus rapidement du contenu à de nombreux utilisateurs. Le CDN dispose d’un centre de données et de serveurs Edge capables de distribuer des éléments à travers le monde à des utilisateurs géolocalisés. Cette infrastructure est commune aux sites internet des entreprises, mais ce n’est pas le standart des sites internet frauduleux.
L’usage d’un CDN dans ces sites frauduleux avec questionnaire accélère le téléchargement des applications et le transfert de données, ce qui tend à faire croire à l’utilisateur que le site est authentique. Habituellement, les cybercriminels créent ce genre de site en utilisant des serveurs gratuits ou à faible coût. Si le site est créé sur une plateforme gratuite, l’hôte ne propose qu’un téléchargement lent et il est susceptible d’afficher de la publicité sur ses pages ; autant d’indices prouvant que le site est frauduleux.
Avec un CDN, l’utilisateur ne pourrait distinguer aucune différence dans le téléchargement ni la publicité, ce qui est à l’avantage du cyber-pirate. L’apparence du site comprend des images et des liens illustrant le nom de domaine lié, idéal pour tromper l’internaute. Le cybercriminel lance son attaque avec un message hameçon ; comme le CDN masque l’adresse IP de l’expéditeur, il est très difficile pour les experts en cybersécurité d’alerter le fournisseur d’accès sur la nature frauduleuse du site internet.
Vous protéger vous et votre entreprise de ces nouvelles méthodes d’hameçonnage
Si c’est trop beau pour être vrai, c’est certainement une arnaque. Voilà un cliché qui sonne vrai dans cette attaque par hameçonnage. Un site internet qui promet d’offrir de l’argent ou des cadeaux à un certain nombre d’internautes est toujours frauduleux, même si l’annonce prétend être de source officielle ; vous pourrez certainement choisir un cadeau, mais en échange, vous devrez communiquer une information personnelle, telle qu’un numéro de compte bancaire ou les identifiants pour y accéder.
Pour bon nombre de ces sites internet, la promesse consiste à envoyer un cadeau en réglant un montant minimal correspondant aux frais de port. On vous demandera d’utiliser votre carte de crédit pour payer ce montant : vous donnerez alors votre numéro de carte au cybercriminel. À moins que vous ne souhaitiez commander des produits depuis un site internet fiable, n’utilisez jamais votre carte de crédit sur un site internet inconnu vous proposant des cadeaux « gratuits ».
Outils de cybersécurité
Les entreprises peuvent se servir des outils de cybersécurité pour bloquer la plupart des attaques par hameçonnage. Les filtres anti-spam entravent les adresses des expéditeurs douteux, et des outils de cybersécurité plus sophistiqués analyseront le contenu et le bloqueront avant qu’il n’atteigne la boîte mail de son destinataire. La non-réception de ce type d’email réduit drastiquement le risque de vol des données de l’entreprise. Les messages sont mis en quarantaine, ce qui donne aux administrateurs la possibilité de vérifier que les courriels importants ne sont pas marqués comme faux positifs.
La formation à la cybersécurité
Former les utilisateurs est une excellente initiative : il leur faut savoir que ces sites promettant des cadeaux à la suite d’une simple navigation ne doivent jamais être pris aux sérieux, surtout si l’invitation à naviguer est faite par simple email. À chaque fois qu’il reçoit une telle invitation, l’utilisateur doit rechercher le nom de domaine pour trouver son véritable site internet sur un navigateur ; c’est indispensable si le site demande des données bancaires. Ne renseignez jamais votre carte bancaire sans vous assurer que le site est authentique, car il pourrait s’agit d’une campagne d’hameçonnage frauduleuse.
Bien que cet enseignement soit utile, il ne doit pas être la seule défense de cybersécurité contre l’hameçonnage. Les organisations doivent utiliser une combinaison de filtres des emails et du contenu avec la formation pour se protéger efficacement contre les campagnes d’hameçonnage. Les utilisateurs doivent être encouragés à signaler tout mail qui leur semblerait suspect afin que les administrateurs puissent en vérifier le contenu. Enfin, la meilleure défense contre les attaques les plus sophistiquées consiste à s’assurer que ces mails n’atteignent jamais la messagerie de l’utilisateur.
TitanHQ propose une solution avancée multi-niveaux pour protéger les entreprises des attaques par hameçonnage. TitanHQ a reçu 4 récompenses de la part d’experts en cyber-sécurité, reconnaissant la qualité de son offre et son efficacité. Commencez dès aujourd’hui votre période d’essai de 14 jours.
par Editeur | Mai 18, 2022 | News TitanHQ, Récompenses, Sécurité des données, Sécurité des emails, Sécurité Internet, Sécurité Web
2021 a été une année terriblement riche en cyber-attaques : les statisticiens comme le Identity Theft Resource Center (ITRC) ont affirmé que le record, réalisé en 2020, était déjà battu par l’année 2021. L’ITRC a déclaré que les attaques pirates de la chaîne d’approvisionnement ont connu une hausse de 42% durant le premier trimestre de 2021, les attaques par rançongiciel une fréquence jamais observée auparavant, et une menace grandissante des attaques par hameçonnage. Ce n’est pas seulement le nombre des fuites de données qui est inquiétant, c’est surtout leur ampleur.
2021 a vu des cyber-attaques de haut vol, notamment celle de Colonial Pipeline aux États-Unis, qui a privé toute la côte ouest du pays pendant une semaine, ainsi qu’une attaque au rançongiciel du département de santé « Irish Department of Health » en mai 2021, qui a révélé une fuite des données et de sérieux troubles dans les services médicaux.
Les attaques sur les infrastructures essentielles ont un impact dévastateur sur le monde du travail, les compagnies pouvant subir des pertes catastrophiques. Au vu du niveau de la menace actuelle et de la fréquence des rapports de vols de données, on peut dire qu’il est aujourd’hui plus nécessaire que jamais d’investir dans la cybersécurité.
Après avoir essuyé des cyber-attaques dévastatrices, l’Irlande a fait de la cybersécurité une priorité nationale ; ces attaques ont permis de faire passer le message aux compagnies irlandaises, insistant sur le fait qu’elles ont besoin de renforcer leurs cyberdéfenses pour garder les pirates à distance.
L’organisation irlandaise « ThinkBusiness » a récemment permis aux entreprises une prise de conscience sur le risque des cyber-attaques et propose de les aider à trouver la meilleure solution selon leur profil, mettant en lumière l’excellent travail mené par les compagnies spécialisées en cybersécurité, dont la plupart sont basées en Irlande. Le pays regorge en effet de talents remarquables en la matière : des conseillers, des experts en sécurité, et des compagnies proposant les dernières solutions à la pointe de la cyber-technologie capables de protéger les entreprises et leurs données à travers le monde entier.
Pour aider les entreprises irlandaises à trouver la solution en cyber-sécurité idéale selon leurs besoins, ThinkBusiness a récemment établi une liste des 26 meilleures compagnies à suivre en 2021 et dans l’avenir, avec une étude soulignant la vaste gamme des offres qu’elles développent, si innovantes qu’elles impriment déjà leur marque à l’échelle internationale.
Cette liste inclut TitanHQ, une compagnie basée dans la ville irlandaise de Galway, qui a développé des protocoles de cyber-sécurité durant 25 ans. Elle a été récompensée pour ses offres en matière de sécurité des emails, de sécurité internet, et d’archivage des emails permettent aujourd’hui à plus de 12 000 entreprises, à travers 150 pays, grâce à plus de 2 500 fournisseurs de services formés par TitanHQ, de protéger leurs réseaux et ceux de leurs clients des cybermenaces comme les logiciels malveillants, les rançongiciels, les virus, les botnets et l’hameçonnage.
Tandis que de nombreuses entreprises ont éprouvé des difficultés durant la pandémie, Titan HQ a décuplé ses forces et montré une croissance impressionnante. Grâce à l’investissement du groupe Livingbridge, la compagnie a pu investir davantage dans le développement de son produit et de ses employés : au cours des 18 derniers mois, leur nombre a doublé pour dépasser 90 personnes.
Les offres de TitanHQ ont été pensées de manière à être installées et utilisées facilement par les entreprises et, plus important encore, ces offres ont été créées de A à Z par des fournisseurs de services formés pour aider les petites et moyennes entreprises à mieux protéger leurs clients. Elles leur permettent aussi de gagner du temps en arrêtant le problème à la source. Elles sont parfaitement compatibles avec les systèmes existants, ce qui explique en partie pourquoi TitanHQ est aujourd’hui le leader du service de cybersécurité auprès des PME.
« Nous sommes ravis de figurer sur la même liste que quelques-uns des plus grands noms du domaine de la cybersécurité en Irlande », déclare le PDG de TitanHQ, Ronan Kavanagh. « Tandis que la menace continue à grandir et à cibler les organisations à travers le globe, nous nous engageons à continuer à innover pour fournir à nos clients une protection solide, sûre et fiable. »
par Editeur | Mar 23, 2022 | Cybersécurité et télétravail, Malwares, Phishing, Ransomware, Sécurité des données, Sécurité des emails, Sécurité Web
L’hameçonnage est l’un des moyens les plus répandus de l’implantation des logiciels pirates. Ces mails frauduleux nécessitent généralement une action de la part de l’utilisateur pour activer leur contenu corrompu, comme un clic sur un lien écrit dans le texte ou un document Microsoft office attaché en pièce jointe. Les fichiers Word et Excel sont souvent utilisés pour implanter les rançongiciels, avec des macros programmées pour le vol de données.
Les macros sont des dangers en puissance, car elles sont capables de renfermer des codes frauduleux ; elles sont ainsi désactivées par défaut et ne fonctionneront que si elles sont lancées manuellement par l’utilisateur. Quand un document Office est ouvert, un message d’alerte apparaîtra pour signifier la présence d’une macro et signifier à l’utilisateur son caractère potentiellement dangereux. Si la macro n’est pas autorisée manuellement par l’utilisateur, le logiciel malveillant associé ne peut pas être téléchargé.
Une campagne d’hameçonnage a récemment été détectée ; c’était une campagne typique d’implantation de logiciel pirate, comme on en voit régulièrement. L’attaque initiale fut menée via des mails frauduleux ayant en pièces jointes des documents Office contenant des macros invitant l’utilisateur à télécharger un malware : dans le cas présent, ZLoader. Toutefois, une nouvelle méthode se répand aujourd’hui pour faire circuler des fichiers Office corrompus capables de désactiver les alertes informatiques aux macros et la protection automatique associée.
Dans cette campagne pirate, les éléments corrompus du rançongiciel ZLoader sont délivrés par mail, mais le corps du message ne contient pas de code malicieux ; c’est par une pièce jointe au format Microsoft Word que le piège se déclenche, initiant le téléchargement d’une feuille de calcul Excel protégée par un mot de passe depuis le serveur du cybercriminel permettant l’ouverture du fichier pirate et la mise en action de la macro.
Cette cyber-attaque s’appuie sur les éléments VBA et DDE de Microsoft Excel afin de corrompre les systèmes supportant les fichiers au format XLS.
Une fois que le fichier crypté Excel est téléchargé, le logiciel formaté VBA de Word lit les informations inscrites spécifiquement dans le document XLS. Le VBS de Word transforme ensuite le contenu des cellules au format VBA XLS afin de créer une nouvelle macro pour le fichier XLS. Une fois cela fait, le système de défense contre les macros d’Excel se trouve désactivé par le document Word qui l’a inscrit dans le registre des éléments autorisés par le programme pour désactiver les alertes de sécurité anti-macro d’Excel. Le VBA d’Excel autorise alors le téléchargement des fichiers corrompus de ZLoader, exécutés ensuite en utilisant rundll32.exe.
Bien que les fichiers corrompus soient téléchargés et installés à l’insu de l’utilisateur, cette attaque requiert quand même que sa victime autorise les macros dans le document Word initial. C’est très simple : il suffit de l’inviter à le faire en lui disant, par exemple, « ce document fut créé dans une version antérieure de Microsoft Word Office. Pour consulter ou éditer ce document, veuillez cliquer sur ‘‘autoriser le contenu’’ » à l’ouverture du document Word. Un simple clic sur cette invitation permettra l’activation de tout le processus d’infection du système.
ZLoader est une variante du tristement célèbre Cheval de Troie Zeus, apparu pour la première fois en 2006. Ce logiciel malveillant est aussi connu sous le nom de « ZBot » ou encore « Silent Night ». De nombreux cybercriminels l’utilisent : ce fut le cas pour de nombreuses campagnes de cyber-fraudes en 2020, prétextant des réductions sur des services de protection contre la Covid-19 ou des leurres encore plus répandus comme des offres d’emploi.
Une fois installé, le logiciel malveillant utilise divers modules pour voler les mots de passe de l’utilisateur, ses identifiants et même les informations des cookies de ses navigateurs ! Lorsque l’utilisateur se connecte à sa banque en ligne et accède à ses comptes sur un ordinateur infecté, les informations bancaires et toutes les données personnelles sont volées et exfiltrées sur le serveur C2 du cyber-pirate.
Afin de renforcer vos défenses contre les logiciels malveillants et l’hameçonnage, contactez l’équipe de TitanHQ dès aujourd’hui afin de vous renseigner sur les offres de sécurité email SpamTitan et de sécurité internet WebTitan. Ces deux offres peuvent être téléchargées et installées simultanément sur votre système pour vous protéger contre une foule de menaces informatiques en moins d’une heure. Vous disposerez d’un essai gratuit sans engagement de 14 jours vous permettant d’évaluer le service proposé, sa simplicité d’utilisation et son efficacité en matière de blocage des dangers numériques avant d’opter pour son achat.
par Editeur | Déc 11, 2021 | Cybersécurité et télétravail, Filtrage web, Malwares, Phishing, Ransomware, Sécurité des données, Sécurité Internet, Sécurité Web
Les cybercriminels se font souvent passer pour des organismes reconnus lorsqu’ils attaquent les internautes par hameçonnage. Tandis que Microsoft arrive en tête des compagnies les plus imitées par ces pirates, les mails hameçons se faisant passer pour des courriers légitimes venant du service des impôts sont aussi monnaie courante. Au Royaume-Uni, le département légalement chargé de collecter l’impôt se nomme « Her Majesty’s Revenue and Customs », abrégé « HMRC » ; les cyber-pirates utilisent souvent ce nom en signature des mails frauduleux qu’ils envoient en hameçonnage, et c’est de plus en plus fréquent. Durant les douze derniers mois, en effet, le hameçonnage signé HMRC a augmenté son activité de 87%.
Le nombre des attaques par hameçonnage HMRC a bondi de 572 029 occurrences en 2019-2020 à 1 069 522 attaques en 2020-2021, selon les chiffres recensés par l’entreprise Lanop Outsourcing dans le cadre d’une enquête légitimée par le droit à l’information.
Le hameçonnage peut revêtir de nombreuses formes, mais ce sont les emails qui sont les plus fréquemment utilisés. Aussi, le nombre d’attaques par hameçonnage HMRC par email a enregistré une hausse de 109% avec 630 193 arnaques en 2020-2021. Les leurres les plus communs de ces campagnes frauduleuses consistent en une notification à l’utilisateur lui indiquant qu’il a droit à une remise et un remboursement sur son imposition pour l’année en cours : on en dénombre 90% année après année. Il y a également une forte hausse des cyberattaques par SMiShing (hameçonnage par SMS) s’élevant à 52% ainsi qu’une hausse des arnaques par Vishing (hameçonnage par message vocal) enregistrée à 66%.
Il y a une augmentation encore plus importante des messages frauduleux se faisant passer pour le service délivrant les permis de conduire (le « Driver and Vehicle Licensing Agency » au Royaume-Uni, abrégé « DVLA ») : en 2019-2020, le HMRC recevait 5 549 plaintes pour hameçonnage signé par un faux DVLA, tandis qu’en 2020-2021 on en dénombrait 42 233, soit une hausse de 661%.
Les attaques par hameçonnage au nom de faux HMRC et DVLA ciblent des individus, mais ils sont aussi très dangereux pour les entreprises : le but de ces arnaques est l’obtention de données sensibles comme les mots de passe, qu’ils peuvent ensuite réutiliser contre lesdites entreprises. Le hameçonnage permet aussi l’implantation de logiciels malveillants : une fois téléchargés sur le réseau de l’entreprise, ces logiciels espions collectent les données d’accès que les pirates n’ont plus qu’à utiliser pour s’infiltrer dans tout le réseau et le compromettre.
La protection contre le hameçonnage nécessite une défense comportant une approche du problème en profondeur, qui doit commencer par la formation des utilisateurs du système en réseau car ce sont eux qui sont visés par les cyber-pirates. Les employés doivent savoir identifier les mails frauduleux et savoir quoi faire lorsqu’ils reçoivent un mail suspect. C’est encore plus important à une époque où les employés télé-travaillent depuis chez eux, ce qui suppose que le département d’informatique ne peut plus avoir la même visibilité sur leur matériel et les protéger au besoin.
Même avec de l’entraînement, les employés commettent encore des erreurs : une étude menée sur le télétravail a révélé que de nombreux employés travaillant depuis leur domicile avaient négligé de prendre des mesures de sécurité requises, ce qui a créé des facteurs de risque pour l’entreprise qui les emploie. Il est donc primordial d’installer un système de protection technique qui garantira que les spams et le hameçonnage n’atteindront pas leurs boîtes mails.
Une protection par filtrage de spams avancé est une nécessité : un filtre spam est la plus importante mesure technique à installer pour bloquer le hameçonnage. Là où les filtres spams standards sont efficaces pour bloquer le hameçonnage venant d’adresses IP connues et enregistrées comme étant malveillantes, les filtres spams avancés comme SpamTitan ont un niveau de détection de piratage supérieur et permettent d’identifier les attaques par hameçonnage encore non répertoriées. SpamTitan utilise une technologie de prévention et l’intelligence artificielle pour repérer les adresses IP malveillantes encore inconnues. La fonction bac à sable protège le système contre les logiciels malveillants qui n’ont pas encore de signature répertoriée par les antivirus et le DMARC permet de bloquer les mails des cybercriminels se faisant passer pour des organisations légitimes comme le HMRC.
Le hameçonnage consiste à envoyer un leurre par email à un utilisateur, mais la récolte des données s’opère sur un site internet contrôlé par le cyber-pirate. Les liens de redirection vers ces sites web frauduleux fournis dans l’email hameçon seront bloqués et la protection grandement améliorée par l’utilisation d’un filtre internet, qui permettra aussi de bloquer les tentatives de visites de ces sites web malveillants via des messages smishing ou encore la navigation web, ainsi que le blocage des téléchargements d’éléments dans lesquels se cachent les logiciels malveillants.
Si vous voulez protéger votre entreprise des attaques par hameçonnage, des logiciels malveillants, des rançongiciels et éviter la fuite de vos données sensibles, contactez l’équipe de TitanHQ et découvrez comment vous pouvez renforcer votre système de sécurité en bloquant davantage d’emails et autres menaces internet.
par Editeur | Déc 8, 2021 | Cybersécurité et télétravail, Filtrage web, Malwares, Ransomware, Sécurité des données, Sécurité Internet, Sécurité réseau, Sécurité Web
Un nouveau variant de logiciel malveillant (ou « malware ») est apparu : il se propage via des publicités malignes apparaissant en tête de liste des moteurs de recherche lorsque l’on tape les mots-clefs pour « cracker » – ou pirater un logiciel. Ce nouveau malware a été surnommé « MosaicLoader » par les chercheurs en sécurité de Bitdefender, qui ont noté une hausse significative du nombre de logiciels malveillants au cours des dernières semaines.
Comme son nom le laisse supposer, MosaicLoader est un outil de téléchargement de malwares. Il a été développé pour implanter un piratage financier dans les appareils connectés de ses victimes, avec la notion de « Mosaic » de son nom révélant bien sa structure interne très complexe, élaborée pour empêcher les chercheurs en sécurité d’analyser et d’inverser son ingénierie frauduleuse.
Ce logiciel malveillant tient sa complexité de l’utilisation de toute une gamme de méthodes lui permettant d’échapper à la détection et de brouiller la compréhension de qui s’y risquerait grâce à un code de cryptage morcelé, disséminant l’exécution des tâches en une structure ressemblant à une mosaïque. Comme si cela ne suffisait pas, ce malware reprend également les informations fichiers des autres logiciels fiables pour se rendre crédible.
Actuellement, la campagne de diffusion de MosaicLoader cible des internautes à la recherche de logiciels crackés en les attirant avec des publicités frauduleuses sur les moteurs de recherche répondant à plusieurs mots de passe relatifs au piratage informatique ; une fois que l’on clique dessus, on télécharge un élément de MosaicLoader qui s’installe simplement, comme le ferait un logiciel fiable, comprenant en métadonnées le nom et la description d’une entreprise informatique connue avec son icône et ses informations fichiers.
Les éléments de MosaicLoader initialement téléchargés emploient des noms comme mirc-7-64-keygen-plus-crack-fully-version-free-download, officefix-professional6-122-crack-full-version-latest-2021, et setup-starter_v2.3.1. Il y a en a aussi un imitant le processeur NVIDIA, même si sa signature n’est en réalité pas rattachée à NVIDIA. Une fois que les utilisateurs installent ces éléments dans leur système, ils déclenchent une infection de virus en chaîne, qui opérera en tâche de fond sans qu’ils ne s’en rendent compte, aucune fenêtre ne s’ouvrant pour la leur signaler.
C’est parce qu’il peut être utilisé pour voler n’importe quelle somme d’argent dans le système de l’utilisateur que MosaicLoader particulièrement dangereux : il possède en effet une grande variété d’outils, comme les Chevaux de Troie à distance, les virus, les « portes dérobées » (ou « backdoors »), les voleurs de cookies et les mineurs de crypto-monnaie. D’après l’activité de vol pécuniaire observé, il semblerait qu’à l’origine MosaicLoader ait été dirigé par un groupe de cyber-pirates, mais il pourrait également être utilisé comme modèle type de malware-as-a-service opérant par mails frauduleux et spams.
En théorie, se protéger de MosaicLoader est simple : il suffit que les utilisateurs s’abstiennent de télécharger des logiciels crackés. Non seulement c’est illégal, mais ils courent aussi le risque en faisant cela d’installer des malwares comme MosaicLoader, des logiciels espions, des publiciels et de nombreux autres programmes indésirables (ou PUPs). Il est essentiel d’avoir une bonne protection contre les logiciels malveillants et un antivirus installé dans le système informatique, le tout régulièrement mis à jour.
Les employés sont toujours à la recherche d’un moyen de simplifier leur quotidien et il est fréquent qu’ils essaient d’y parvenir en installant un logiciel non autorisé : c’est ce que l’on appelle le Rogue IT (ou Shadow IT). Mais s’il peut fournir un gain de temps à l’employé durant son temps de travail au bureau, le Rogue IT comporte des risques, notamment celui d’installer un logiciel piraté. Ce risque s’est encore accru durant la pandémie de COVID 19, la plupart des employés télé-travaillant depuis chez eux.
Les entreprises peuvent renforcer leur protection contre MosaicLoader et les autres logiciels malveillants en contrôlant soigneusement les sites internet auxquels les employés ont accès sur leurs ordinateurs et téléphones de fonction ainsi que leur matériel personnel. Les filtres de contenu, comme WebTitan, peuvent être configurés pour restreindre l’accès aux sites internet sans rapport avec le travail ou encore bloquer certaines catégories de sites, connues aussi comme étant des URLs malveillantes.
Les filtres internet peuvent aussi être configurés pour bloquer les téléchargements de fichiers spécifiques, comme les installateurs de logiciels et autres fichiers pouvant servir à installer des malwares. Il est également très important d’expliquer fermement à l’équipe que le téléchargement des logiciels non approuvés est strictement interdit, et que l’installation de logiciels crackés est illégale.
Pour plus d’informations sur le filtrage de contenu avec un filtre DNS et les autres mesures de cyber-sécurité que vous pouvez envisager pour vous protéger des logiciels malveillants, contactez TitanHQ dès aujourd’hui. Vous pourrez bénéficier d’un essai gratuit sur le filtre internet WebTitan ; il s’installe en quelques minutes et vous donnera d’excellents résultats en moins d’une heure.