Les cyberattaques n’ont cessé d’augmenter depuis l’apparition du COVID-19, et nous n’avons peut-être pas encore atteint le sommet.

Une étude a montré une augmentation de 30 % des cyberattaques entre les mois de juillet et août de cette année.

Le 18 août, 1 746 611 cyberattaques ont été enregistrées sur une période de 24 heures, ce qui constitue un record. Il est donc essentiel d’analyser les 5 principales menaces pour la sécurité du courrier électronique et du web en 2020.

Les menaces pour la sécurité des emails et du web en 2020

Même si nous voulons oublier l’année en cours, nous devons prendre le temps de l’analyser du point de vue de la cybersécurité afin de mieux nous protéger en 2021.

Voici un bref résumé des menaces qu’encourt en 2020 la sécurité des emails et du web.

Le travail à distance

Avant l’apparition de la pandémie, environ 5,2 % des employés américains travaillaient à distance à temps plein, selon le recensement américain.

Ce pourcentage était inférieur à celui de nombreuses entreprises en Europe, en particulier aux Pays-Bas, qui, pendant des années, ont mené le mouvement mondial en faveur du travail à distance avec un taux de 14,1 %.

Puis le COVID-19 a fait son apparition. Le PDG de Barclays a résumé la « nouvelle normalité » en une phrase : « Mettre 7 000 personnes dans un bâtiment peut être une chose du passé ».

Alors que les entreprises ont pu faire la transition vers des stratégies de travail à distance avec une relative facilité, la sécurisation du processus de travail lui-même est très difficile.

Les méthodes de sécurité conventionnelles se sont centrées sur une architecture de périmètre qui n’existe plus. Les employés travaillant à distance, isolés de l’informatique interne et de leurs pairs, sont beaucoup plus vulnérables aux cyberattaques.

La cyberguerre sera désormais menée sur mille fronts, plutôt que sur un seul périmètre.

Les attaques contre Microsoft Office 365

Microsoft Office 365 est rapidement devenu le cœur de beaucoup d’entreprises aujourd’hui.

Qu’il s’agisse de services de courrier électronique, d’applications Office ou de stockage de fichiers personnels, les entreprises et les écoles ont procédé à une migration active de leurs services essentiels vers le cloud O365.

En conséquence, les pirates informatiques en ont fait une cible privilégiée pour les attaques.

Ironiquement, les cybercriminels s’abonnent à ces mêmes services afin de découvrir ses vulnérabilités.

Qu’il s’agisse d’attaques à grande échelle de forçage d’identifiants ou d’attaques de phishing bien conçues (demandant aux utilisateurs de réinitialiser un mot de passe ou d’accéder à un OneDrive partagé), les utilisateurs de Microsoft Office 365 sont continuellement attaqués.

Pour contrer ces attaques, les entreprises doivent appliquer des mots de passe complexes ainsi qu’une authentification à plusieurs facteurs.

Les services informatiques internes doivent renforcer le système Microsoft Office 365 par une sécurité dédiée au courrier électronique, et surveiller régulièrement leurs environnements Microsoft Office 365 afin de pouvoir identifier les activités de connexion anormales.

Les attaques de ransomware

Les attaques de ransomwares sont un exemple classique de menaces qui est en constante évolution. Les organisations évoluent au fil du temps pour s’adapter aux nouveaux modes de travail afin de survivre et de s’épanouir.

Il en va de même pour les ransomwares.

Traditionnellement, le ransomware était considéré comme une mine enterrée.

Il reste là, à l’attente d’une malheureuse victime qui tombe dessus arbitrairement. Ceux qui ont déployé la mine n’ont aucun moyen de cibler de manière sélective ceux qui tomberont dessus.

C’était le cas des premiers logiciels de ransomwares. Ils étaient jetés comme un filet géant, sans savoir qui serait la malchanceuse victime.

En général, il était dispersé dans des attaques de phishing à grande échelle.

Dès qu’un utilisateur peu méfiant cliquait sur le lien séduisant mais malveillant, le ransomware était lancé et, en quelques minutes, il commençait à chiffrer tout ce qu’il trouvait.

Ceci étant fait, la demande de rançon est lancée. Les auteurs espéraient alors qu’un nombre suffisant de victimes paieraient.

Le ransomware est maintenant dans sa deuxième phase.

Le ransomware 2.0 est beaucoup plus complexe. Non seulement il est conçu pour échapper aux contrôles de sécurité traditionnels, mais il est souvent contrôlé manuellement.

Les attaques de ransomware 2.0 ne sont plus automatisées ni immédiates. Une fois qu’ils ont pris pied sur le réseau, les auteurs manœuvrent autour du réseau compromis à la recherche de données et d’autres ressources de grande valeur.

Après avoir localisé les données, les pirates les copient et les téléchargent vers un endroit sécurisé. C’est seulement à ce moment que le chiffrement commence.

Si la victime est en mesure de récupérer les données, les criminels menacent alors de vendre ou de divulguer les données volées.

Ils disposent ainsi de multiples moyens pour exiger de l’argent, ce qui augmente les chances de retour sur investissement.

Les attaques de phishing

Le phishing continue d’être une menace de premier plan, comme c’est le cas depuis des années. La raison en est simple : elle est facile à mettre en œuvre.

Aujourd’hui, presque tout le monde dépend du courrier électronique pour son travail, ce qui fait de presque tout le monde une cible d’une attaque de phishing.

Selon le rapport « 2020 Phishing Attack Landscape Report », les entreprises ont subi en moyenne 1 185 attaques par mois jusqu’à présent.

Le rapport comprend les résultats d’une enquête dans laquelle 38 % des personnes interrogées ont déclaré qu’un collègue de travail avait été victime d’une attaque au cours des 12 derniers mois.

Le phishing continue d’être le principal mécanisme de diffusion des ransomwares et des tentatives d’atteinte aux données sensibles des entreprises.

Il est impossible d’avoir une stratégie de cybersécurité efficace qui n’inclut pas un moyen efficace de lutter contre les attaques de phishing.

L’ingénierie sociale

L’ingénierie sociale concerne l’art de la tromperie. Il s’agit de manipuler l’essence de la nature humaine. Le phishing en est l’exemple classique, avec le spear phishing et le whaling qui font passer l’ingénierie sociale au niveau supérieur.

Les cybercriminels effectuent désormais des reconnaissances pendant des semaines ou des mois afin de déterminer les ficelles à tirer au sein d’une organisation. D’autres exemples d’ingénierie sociale sont les tailgating et le watering hole.

De toutes les menaces susmentionnées, la plus importante est, de loin, le fait que Microsoft Office365 est de plus en plus attaqué en raison de scénarios de travail à distance précipités et d’une sécurité inadéquate du courrier électronique et du web.

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