Étant donné que le télétravail est devenu une nécessité à cause de la pandémie du Covid-19, les entreprises doivent trouver des solutions qui permettent à leurs employés d’accéder à des applications critiques.

La solution la plus simple est de mettre en place un environnement basé dans le cloud où ces derniers peuvent accéder aux fichiers et aux applications sans passer par le réseau local.

Si ce type d’environnement peut être pratique, il expose également les entreprises à des risques supplémentaires en matière de cybersécurité.

Mais malgré ces risques, les organisations peuvent prendre des mesures de précaution pour protéger leurs données sensibles.

Sécurité cloud et télétravail

La pandémie du Coronavirus a obligé de nombreuses entreprises à permettre à leurs employés de travailler à domicile. C’était le seul choix possible pour maintenir la productivité et les revenus pendant la crise mondiale.

Ce changement des habitudes de travail a obligé le personnel informatique à trouver des moyens uniques de donner aux employés l’accès aux données sans précipiter les changements d’infrastructure, ce qui peut entraîner des erreurs.

Pour mettre en place une nouvelle infrastructure, la solution la plus simple est de l’héberger dans le cloud comme AWS, Azure ou GCP. Les fichiers peuvent y être stockés, les applications peuvent fonctionner et les utilisateurs peuvent y accéder avec un navigateur standard.

L’un des principaux éléments à considérer lorsque vous utilisez le cloud est que le service est ouvert au public. Il incombe donc au service informatique de configurer correctement l’authentification et l’autorisation.

Les fournisseurs de services cloud ont leurs propres moyens de défense en matière de cybersécurité, mais vous ne pouvez pas vous fier entièrement à ces protections. Une mauvaise configuration peut laisser vos données ouvertes au public et entraîner une faille de sécurité.

Dans le récent rapport d’enquête de Verizon sur les violations de données, 43 % des violations visaient les applications basées dans le cloud. Ces résultats démontrent que les applications qui sont basées dans le cloud sont une cible de choix pour les cybercriminels.

Le personnel informatique doit configurer les ressources du cloud pour s’assurer que les vulnérabilités sont détectées et réduites avant de pouvoir être exploitées. La protection des données sensibles nécessite de bonnes configurations, mais il est encore plus important de disposer des bons outils de surveillance et de détection.

La cybersécurité doit être proactive plutôt que réactive afin d’éviter les violations majeures des données, et les outils de surveillance et de détection détecteront de manière proactive les menaces potentielles.

Office 365 est une cible potentielle

Microsoft a fait de grands progrès en matière de cybersécurité, mais les gros titres continuent de faire état d’innombrables exploits où des pirates informatiques ont réussi à contourner les systèmes de défense d’Office 365.

Si votre entreprise a adopté Office 365 comme solution de messagerie hébergée, votre compte de messagerie est donc hébergé dans un centre de données Microsoft et est très probablement filtré par la protection en ligne de Microsoft Exchange Online Protection (EOP).

Bien que le filtre antispam d’Office 365 offre un niveau de sécurité raisonnable, certaines entreprises le trouvent basique et insuffisant lorsqu’il s’agit de cybermenaces très sophistiquées, notamment les attaques de spear phishing.

Malheureusement, les fonctionnalités de sécurité d’Office 365 ne correspondent pas à celles de nombreuses passerelles de sécurité de la messagerie électronique dédiée sur site et dans le cloud, qui incluent l’apprentissage-machine et l’intelligence artificielle.

La seule solution de sécurité pour la messagerie électronique comprend la capacité d’anticiper les nouvelles attaques à l’aide d’une technologie prédictive.

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Combattre les risques de cybersécurité pendant la pandémie du COVID-19

Même si l’utilisation du cloud peut impliquer des risques pour les entreprises, certaines technologies sont disponibles pour aider à les minimiser.

La première solution consiste à utiliser des outils de surveillance qui identifient les mauvaises configurations, le trafic suspect et l’utilisation des ressources.

AWS dispose par exemple de CloudWatch pour aider à surveiller les applications et les ressources informatiques. Azure est également doté de plusieurs outils de surveillance qui fournissent des rapports permettant de traiter les problèmes éventuels.

Quant aux utilisateurs, ils devraient utiliser un VPN pour accéder à toutes les ressources internes. Si un VPN n’est pas disponible, toute connexion aux ressources basées dans le cloud doit toujours être chiffrée.

Le chiffrement protège contre les écoutes malveillantes lorsqu’un utilisateur utilise un réseau WiFi public ou domestique.

Sécurité du cloud et authentification multifacteurs

L’authentification multifacteurs (AMF) devrait être mise en œuvre pour se protéger contre le phishing et l’ingénierie sociale.

Les attaquants savent que les utilisateurs à domicile ne disposent généralement pas des ressources de l’entreprise pour se protéger contre la cybersécurité. Les campagnes de phishing peuvent ainsi être efficaces, même avec de bonnes défenses de cybersécurité, et il suffit qu’une seule erreur humaine se produise pour qu’une attaque réussisse.

Les pirates informatiques savent qu’une bonne campagne de phishing pourrait permettre d’accéder aux ressources de l’entreprise. L’AMF met fin à la plupart des attaques de phishing en imposant un niveau d’autorisation supplémentaire avant que l’accès à une ressource ne soit accordé.

Avec le confinement causé par la pandémie du Covid-19, les attaques de phishing ont augmenté. Les entreprises doivent donc mettre en place des protections adéquates pour leur compte de messagerie électronique.

Les applications tierces disposent de leurs propres filtres pour détecter et bloquer les attaques de phishing.

Par contre, les entreprises qui hébergent leurs propres serveurs de messagerie devraient disposer d’une surveillance et de filtres qui empêchent l’envoi de messages malveillants dans les boîtes de réception de leurs employés. Les messages malveillants peuvent comprendre du texte simple avec une URL ou des pièces jointes suspectes.

Les filtres de la messagerie électronique peuvent mettre en quarantaine les messages pour examen par un administrateur en cas de faux positifs, mais ce type de cybersécurité n’est pas suffisant pour réduire le risque de phishing lorsque les utilisateurs travaillent à domicile. Ces derniers doivent être formés à identifier les messages malveillants si un e-mail arrive dans leur boîte de réception.

En plus des filtres, les serveurs de messagerie électronique qui mettent en œuvre le protocole DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting & Conformance) augmentent l’efficacité de la cybersécurité.

Le DMARC utilise une combinaison de liste blanche DNS et de signatures chiffrées pour déterminer la légitimité des messages.

Le personnel informatique utilise les enregistrements DNS pour identifier les adresses IP qui peuvent ensuite être utilisées pour envoyer des messages, tandis que les signatures vérifient l’authenticité de chaque message pour s’assurer qu’il n’est pas malveillant.

Le DMARC semble complexe, mais avec la bonne configuration, c’est un outil de cybersécurité précieux qui vous protège contre le phishing et tous les contenus malveillants dans les messages électroniques.

Le phishing est l’un des moyens les plus courants dont disposent les attaquants pour voler des données.

Il est donc important que les entreprises mettent en place une bonne application et des règles qui arrêtent ces messages avant qu’ils n’atteignent la boîte de réception d’un utilisateur. Si le protocole SPF offre un certain degré de protection contre l’usurpation d’adresse électronique, le DMARC est bien plus fiable.

La solution de sécurité de la messagerie électronique de SpamTitan intègre l’authentification DMARC pour offrir une protection encore plus grande contre les attaques d’usurpation d’adresse électronique.

Sécuriser la messagerie électronique et les contenus web utilisés pour les cyberattaques

Travailler avec une infrastructure basée dans le cloud ne signifie pas que votre entreprise doit être laxiste en matière de cybersécurité. Les ressources, la surveillance et la détection appropriées peuvent être utilisées pour mettre fin aux attaques de cybersécurité les plus courantes, notamment le phishing.

Le personnel informatique peut mettre en œuvre plusieurs techniques de cybersécurité sans affecter la productivité des utilisateurs, et leur entreprise peut fonctionner en toute sécurité tout en protégeant les données sensibles.

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