Cela a pris un certain temps, car Google ne voulait pas avoir à prendre des mesures. Mais, finalement, le Google Chrome Ad blocker a été dévoilé. Grâce à cette nouvelle fonctionnalité de Chrome, les utilisateurs peuvent désormais bloquer les publicités intrusives s’ils le souhaitent.

Qu’est-ce que le Google Chrome Ad Blocker peut bloquer ?

Google gagne beaucoup d’argent grâce à la publicité, voici pourquoi Google Chrome Ad blocker ne bloque pas toutes les publicités, seulement celles qui sont considérées comme intrusives et gênantes. Mais ce ne sont là que des termes naturellement subjectifs. Alors comment Google va-t-il déterminer ce qui constitue une « intrusion » ?

L’un des premiers contrôles effectués par Google consiste à vérifier si les publicités sur une page Web enfreignent les normes établies par le Coalition for Better Ads, un groupe d’organisations professionnelles et de sociétés de médias en ligne qui s’engagent à améliorer l’expérience en ligne des internautes.

La Coalition for Better Ads a identifié les expériences publicitaires les moins bien classées parmi une gamme de facteurs liés à l’expérience et a établi une norme sur ce qui peut être considéré comme acceptable. Ces normes comprennent quatre types d’annonces pour les utilisateurs d’ordinateurs de bureau : pop-up ads, vidéos en lecture automatique avec son (autoplay), publicités interstitielles avec compte à rebours et grandes annonces collantes.

Il existe huit catégories couvrant la publicité mobile à savoir les publicités pop-up, les publicités interstitielles (où les publicités sont chargées avant le contenu), les publicités interstitielles avec compte à rebours, les publicités animées clignotantes, l’autoplay, les publicités scrollover plein écran, les grandes publicités collantes et la densité publicitaire supérieure à 30 %.

Google Chrome évalue les pages Web en fonction de ces normes. Si la page n’appartient pas à l’une des catégories d’annonces ci-dessus, aucune action ne sera entreprise. Google affirme que lorsque 7,5 % des publicités sur un site violent les normes, le filtre se déclenche.

Si les normes ci-dessus ne sont pas respectées, le site reçoit un avertissement et dispose d’un délai de 30 jours pour prendre des mesures adéquates. Les propriétaires de sites qui ne tiennent pas compte de l’avertissement et qui ne prennent aucune mesure se verront leur site ajouté à une liste de sites en échec. Leurs annonces publicitaires seront donc bloquées, bien que les visiteurs aient encore la possibilité de les charger sur le site en question.

L’objectif du Google Chrome Ad blocker n’est pas de bloquer les publicités, mais d’inciter les propriétaires de sites à adhérer aux normes Better Ads. Google rapporte que la menace du blocage des publicités a déjà eu un effet positif. Avant même la sortie du Chrome Ad blocker, Google a affirmé que 42% des sites avec des publicités intrusives ont déjà apporté des changements pour les rendre conformes aux normes Better Ads.

Ce changement n’était peut-être pas celui que Google voulait faire, mais c’est une étape importante qu’il fallait franchir. Les publicités intrusives sont devenues une nuisance majeure, et les internautes passent à l’action en installant des bloqueurs de publicités. Ce qui pose problème c’est que ces bloqueurs ne classent pas les publicités suivant le fait qu’elles sont ennuyeuses ou non. Ils bloquent toutes les publicités, ce qui est évidemment mauvais pour des entreprises comme Google.

Rappelons que Google a réalisé 95,4 milliards de dollars en termes de publicité l’an dernier. L’utilisation généralisée des bloqueurs de publicités pourrait donc faire une sérieuse entaille dans ses profits. Selon les chiffres de Deloitte, 31 % des utilisateurs aux États-Unis ont déjà installé des bloqueurs de publicités et ce chiffre devrait atteindre un tiers de tous les ordinateurs cette année.

Alors, est-ce que le lancement du Google Chrome Ad blocker signifiera-t-il que moins de gens utiliseront le logiciel de blocage de publicité ? Seul l’avenir nous le dira, mais c’est peu probable. Toutefois, ce changement pourrait signifier que moins de gens envisageront sérieusement de bloquer des publicités à l’avenir si les entreprises commencent à adhérer aux normes Better Ads.

Pourquoi les entreprises devraient envisager d’utiliser un filtre Web

Pour les entreprises, les publicités sont plus qu’une nuisance.

Certaines d’entre elles présentent un risque sérieux pour la sécurité. Les cybercriminels peuvent en effet utiliser des publicités malveillantes pour diriger les utilisateurs finaux vers des sites Web de phishing et des pages Web hébergeant des kits d’exploitation et des malwares.

Appelées malvertising, ces publicités malveillantes représentent un risque majeur. Bien qu’il soit possible d’utiliser un adblocker pour empêcher leur affichage, celui-ci n’empêchera pas d’autres menaces graves qui sont diffusées sur la toile. Pour une plus grande sécurité web, un filtre web s’avère donc nécessaire.

Un filtre Web peut être configuré pour bloquer différentes catégories de contenus d’un site Web que vos employés n’ont pas besoin de visiter pendant leur journée de travail. Le filtre peut être configuré pour bloquer les sites et pages web connus pour être utilisés pour le phishing ou la distribution de malwares. Par ailleurs, il peut bloquer le téléchargement de types de fichiers spécifiques tels que JavaScript et autres fichiers exécutables, c’est-à-dire des fichiers souvent utilisés pour installer des malwares.

Enfin, WebTitan permet aux entreprises de réduire le risque de malvertising sans avoir besoin d’installer de bloqueurs de publicités.

En contrôlant minutieusement les contenus web auxquels les employés peuvent accéder, les entreprises peuvent améliorer considérablement la sécurité Web et bloquer la majorité des menaces cybercriminelles.

Pour plus d’informations sur le blocage des contenus malveillants et indésirables, contactez l’équipe TitanHQ dès aujourd’hui.