La pandémie du COVID-19 est une aubaine pour les cybercriminels.

Ils l’ont exploitée avec vigueur, notamment pour mener des campagnes de phishing. Le phishing est une forme d’escroquerie consistant à tromper quelqu’un et l’amener à accomplir une action.

Des techniques d’ingénierie sociale ont été utilisées pour inciter les gens à ouvrir des pièces jointes à des e-mails malveillants, à cliquer sur des liens pointant vers des sites web où des informations sensibles peuvent être volées par les pirates, ou à prendre d’autres mesures comme faire des dons à de fausses organisations caritatives.

Au début de la pandémie, alors que l’on ne savait que peu de choses sur le virus – comme son mode de propagation, le risque d’infection, ou encore la maladie qu’il pourrait provoquer – le public était dans l’ignorance et avait soif d’informations.

C’était l’occasion parfaite pour les cybercriminels de mener des attaques de phishing et d’autres cyberattaques.

La cybercriminalité en hausse avec le COVID-19

Récemment, l’Organisation des Nations unies a publié les données qu’elle a recueillies sur les attaques de phishing utilisant divers thèmes liés au COVID-19.

Il y avait eu une augmentation de 350 % du nombre de nouveaux sites de phishing au cours du premier trimestre de l’année, dont beaucoup étaient liés à la santé et visaient les établissements de soins et santé ainsi que les hôpitaux.

Les recherches menées par Check Point ont également révélé une augmentation importante des enregistrements de domaines liés au COVID-19. Les recherches ont montré qu’entre février et fin avril, le nombre d’attaques de phishing était passé d’environ 5 000 par semaine à plus de 200 000 par semaine. La plupart de ces attaques étaient liées au COVID-19.

Au début de l’année, le manque de connaissances sur le COVID-19 et sur le virus SRAS-CoV-2 a donné lieu à des campagnes de phishing à grande échelle, impliquant des millions de messages malveillants.

Les cybercriminels ont réorienté leurs campagnes normales et ont commencé à utiliser des sites web et des leurres sur les thèmes liés au COVID-19.

Les e-mails de phishing offraient des informations sur le virus, sur les remèdes possibles et offraient d’autres conseils pour éviter l’infection. Lorsqu’il y avait une pénurie d’équipements de protection individuelle, des leurres de phishing étaient également utilisés, lesquels proposaient des fournitures et des kits de test à bas prix.

Maintenant que l’on dispose de plus d’informations sur le virus et que les cas et les pénuries d’EPI ont été largement traités, les escroqueries de phishing liées au COVID-19 ont évolué.

Une étude menée par ProPrivacy a montré que les attaques de phishing liées au COVID-19 sont loin de disparaître. Les cybercriminels reviennent à leurs anciennes tactiques comme l’utilisation de fausses factures.

Ces campagnes sont toujours en cours, mais elles sont devenues plus ciblées et plus sophistiquées. Elles offrent des réponses aux nouvelles questions soulevées par le public, comme celle de savoir s’il est sûr ou non pour les enfants de retourner à l’école.

En outre, une étude menée par VirusTotal, en partenariat avec WHOIS XML, a permis d’identifier que 1 200 domaines liés aux COVID étaient encore enregistrés chaque jour. Une analyse d’un échantillon de 600 000 de ces domaines a révélé qu’environ 125 000 d’entre eux étaient malveillants et étaient principalement utilisés pour le phishing.

Nous pouvons nous attendre à une nouvelle vague d’e-mails et de sites web de phishing liés aux vaccins contre le virus lorsqu’ils commenceront à être commercialisés.

Des précautions nécessaires à prendre contre le phishing et les malwares

Comme la menace n’a pas disparu et qu’elle risque de persister pendant un certain temps, il est important de rester sur ses gardes et de faire preuve de prudence avec tous les e-mails reçus, en particulier ceux liés au COVIID-19.

Les entreprises doivent également prendre des précautions supplémentaires pour s’assurer que leurs employés et les appareils qu’ils utilisent sont protégés.

La plupart des entreprises ont déjà mis en place différentes sortes de solutions de filtrage du spam pour bloquer les e-mails de phishing, mais il est peut-être temps de les revoir.

Si des spams et des e-mails de phishing continuent d’atteindre les boîtes de réception de vos employés, envisagez de mettre en place une solution alternative ou un filtre antispam tiers si vous utilisez Office 365 et que vous comptez sur Exchange Online Protection pour la protection contre le spamming et le phishing.

L’une des mesures antiphishing les moins utilisées par les entreprises est le filtre web. Ce dernier permet aux entreprises de contrôler les sites et pages web que leurs employés peuvent visiter. Les filtres web, tels que WebTitan, bloquent l’accès aux sites web malveillants, comme ceux connus pour être utilisés pour le phishing.

Les filtres web catégorisent également les sites web et permettent de bloquer certaines catégories. En contrôlant soigneusement le contenu du web auquel les employés peuvent accéder, les entreprises seront beaucoup mieux protégées contre les attaques de phishing et d’autres types de cyberattaques.

Il est également fortement recommandé de mettre en œuvre une authentification à deux facteurs, qui assurera une protection en cas de compromission des informations d’identification lors d’une attaque de phishing.

Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur le filtrage web WebTitan, ou si vous souhaitez améliorer de votre filtre antispam, appelez l’équipe de TitanHQ dès aujourd’hui.