Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les entreprises veulent contrôler l’utilisation d’Internet par leurs employés.

Permettre à ces derniers d’avoir un accès illimité à Internet durant les heures de travail peut entraîner une perte de productivité importante, augmenter le risque de téléchargement de malwares et de ransomwares et impliquer certains problèmes juridiques.

Pour toutes ces raisons, nombre d’entreprises choisissent donc d’utiliser une solution technologique permettant d’appliquer une politique d’utilisation d’Internet acceptable.

Dans ce dossier, nous allons nous focaliser sur les principaux avantages qui peuvent découler de l’utilisation d’un filtre web en vue de limiter l’accès à Internet sur le lieu de travail. Nous allons également voir les problèmes liés à l’utilisation d’un logiciel de contrôle de contenu pour limiter l’accès à Internet dans une entreprise.

Le problème de l’utilisation personnelle d’Internet au travail

De nombreux employés ont l’habitude de consacrer un pourcentage considérable de leur journée de travail à l’utilisation personnelle d’Internet, à des jeux en ligne ou à l’accès à leurs comptes sur les réseaux sociaux. Bien entendu, le simple fait d’imposer des restrictions de l’accès à certains sites web ne permet pas d’éliminer les temps gaspillés par les employés pour se détendre sur le net. Néanmoins, cela permet d’améliorer de façon significative leur productivité.

Si chaque employé d’une organisation devait consacrer une heure par jour à l’utilisation personnelle d’Internet, les pertes de productivité seraient considérables. Une entreprise de 100 employés perdrait 100 heures par jour, soit 4 000 heures par semaine, soit 208 000 heures par an !

L’utilisation excessive d’Internet à des fins personnelles au travail peut également entraîner d’autres problèmes. Lorsque les employés utilisent par exemple les services de streaming, téléchargent des fichiers via des réseaux P2P (Peer to Peer) ou se livrent à d’autres activités gourmandes en bande passante, cela aura naturellement un impact sur la vitesse de connexion dans toute l’entreprise.

En utilisant un filtre web capable de restreindre l’accès à Internet et de limiter l’accès à certaines activités consommant beaucoup de bande passante, les entreprises peuvent augmenter leur productivité et s’assurer qu’une bande passante suffisante est toujours disponible pour leurs employés.

Internet au travail, que dit la loi ?

Le Code du travail ne stipule aucune règle précise quant à la liberté pour un salarié d’utiliser ou non Internet au travail. Néanmoins, il existe quelques dispositions d’ordre général qui permettent de déduire le cadre légal de l’usage de l’Internet au bureau en dehors du cadre des missions professionnelles des employés.

Selon l’article 4121-2 du Code de travail, il incombe à l’employeur d’adapter le travail à l’homme ; de donner les instructions appropriées aux employés et de tenir compte de l’évolution des nouvelles technologies.

D’autre part, l’employeur n’a pas l’obligation d’autoriser ses salariés à utiliser Internet au travail, sauf si l’usage est indispensable pour l’accomplissement de leurs fonctions. Si c’est le cas, il a donc la responsabilité de réglementer l’utilisation d’Internet et de donner des instructions à ses employés.

Par ailleurs, l’art. 1222-4 précise que l’employeur n’a pas le droit surveiller l’utilisation d’Internet de ses employés sans les avoir préalablement informé de l’existence d’un contrôle et des processus utilisée pour réaliser ce contrôle.

Responsabilité juridique et sanctions

Les entreprises disposent toutes des informations ou données qui sont protégées par des droits d’auteur, comme des logiciels, des vidéos, de la musique ou des photos sur leur réseau. Sachez que, si un employé télécharge ces informations sur le réseau d’une organisation, ses dirigeants pourraient en être légalement responsables.

Pour réglementer l’usage d’Internet au bureau, l’employeur peut définir des politiques d’utilisation acceptables qui pourront être intégrées au sein du règlement intérieur de l’entreprise. La communication de ces règles peut se faire via des notes de service ou par le biais de l’élaboration d’une charte informatique. Dans ces documents, il faut également intégrer les modalités de contrôle auxquelles pourront être soumis les salariés. Une fois les règles établies, elles s’imposent alors à tous les salariés de l’entreprise.

Sanction de l’usage excessif de l’Internet par les salariés

Les dirigeants d’entreprises peuvent imposer des règles limitant l’utilisation d’Internet. Quant aux règlementations en vigueur, elles peuvent aussi sanctionner les usages considérés comme excessifs de l’Internet au travail.

Fautes graves

  • L’utilisation de l’Internet sur le lieu de travail peut être considérée comme une faute grave s’il est établi que le salarié a consacré son temps de travail à des activités personnelles.
  • Les connexions sur des sites non professionnels sont considérées comme abusives. Elles peuvent constituer également une faute grave lorsqu’elles impliquent la violation par le salarié de ses obligations contractuelles.

Manquement à des obligations

La consultation de sites de rencontre et d’activités sexuelles, suivie de la consultation d’un site de téléchargement d’un logiciel malveillant qui permet d’effacer les traces de connexions et de téléchargements, peut être sanctionnée. La raison est le manquement grave de l’employé à ses obligations dans le cadre de son contrat de travail.

Bon à savoir : si l’employé cause un préjudice à son organisation, par exemple en téléchargeant un virus informatique qui porte atteinte au réseau informatique, il pourrait être condamné à verser de dommages et intérêts à son employeur. C’est aussi le cas lorsque l’employé consulte des sites illégaux ou des plateformes en ligne qui sont susceptibles de nuire à la bonne image de son organisation. Dans ce cas, l’employé est coupable d’un délit d’abus de confiance.

Le droit de contrôle pour l’employeur

Selon la loi, tout employeur a le droit de fouiller l’appareil informatique utilisé par ses employés et de surveiller les contenus qu’ils consultent sur Internet. Il peut aussi contrôler –sans en informer l’employé – tout appareil (ordinateurs ou matériels de stockage) du moment que les fichiers qui y sont conservés ne sont pas spécifiés comme personnels.

Bon à savoir : l’employeur peut procéder à des contrôles des sites Internet que ses employés ont visités pendant les heures de travail, même en leur absence.

Pour limiter l’usage d’Internet par les salariés, les entreprises peuvent utiliser des procédés de filtrage des sites web accessibles par les employés depuis les ordinateurs professionnels. Elles peuvent même aller jusqu’à interdire l’accès à Internet à tous ses employés, à condition qu’elles respectent les dispositions de l’article 1121-1 du Code du travail.

Mais pourquoi tout cela ?

En effet, l’accès incontrôlé à Internet laisse la porte ouverte à toute une variété de problèmes juridiques et fonctionnels. La mise en place d’une politique d’utilisation acceptable d’Internet peut vous aider dans une certaine mesure à les éviter, mais ce n’est pas suffisant.

Le danger des téléchargements de malwares et de ransomwares

Si les employés peuvent accéder à des sites web et aux réseaux sociaux, télécharger des fichiers ou visiter des sites web douteux, le risque de téléchargement de malwares et de ransomwares augmente considérablement.

Les kits d’exploitations (menaces automatisées) explorent les vulnérabilités des navigateurs et des plug-ins, pour exécuter des programmes malveillants. Ceci leur permet de diriger le trafic vers des sites web compromis, et ce, par le biais de publicités malveillantes. Lorsque les victimes naviguent sur ces sites, les malwares et ransomwares peuvent porter atteinte à la sécurité de leurs informations.

Certains types de sites web comportent un risque élevé d’infection par des malwares. Le fait de permettre aux employés d’accéder à ces sites — dont bon nombre ne sont pas adaptés au travail — pourrait donc facilement entraîner leur téléchargement.

Bien entendu, les exploitants de sites pornographiques légitimes prennent souvent grand soin de s’assurer que leurs plateformes en ligne ne sont pas compromises. Toutefois, bien qu’ils soient légitimes, ces sites sont souvent utilisés par les cybercriminels comme leurre pour propager des malwares.

L’une des activités en ligne les plus risquées est l’utilisation des sites de Torrents et des réseaux de partage de fichiers P2P. En effet, il y a peu ou pas de contrôles sur les contenus (musique, fichiers, vidéos, etc.) partagés via ces plateformes en ligne. Pourtant, ils sont souvent parsemés de malwares, de spywares et d’adwares.

Attention : Les téléchargements illégaux de logiciels sont extrêmement risqués, car les malwares sont souvent regroupés dans les fichiers exécutables nécessaires pour l’installation de ces interfaces ou dans les générateurs de clés de licence (Keygen).

Les conséquences d’une attaque de malware ou de ransomware peuvent être incroyablement coûteuses pour les entreprises. Nombre d’entre elles en ont déjà été victimes, ce qui a impliqué la mise hors service de leurs systèmes d’informations pendant plusieurs jours, voire des semaines. Évidemment, l’arrêt de l’activité a impliqué de lourdes pertes pour ces entreprises.

Une attaque de ransomware peut entraîner la mise hors service d’un réseau entier, comme ce fut le cas avec les attaques WannaCry en 2017. Au Royaume-Uni, le NHS a subi des perturbations majeures suite à une infection par un malware. Peu de temps après, l’attaque de malware NotPetya a également causé des dégâts considérables. En effet, il a réussi à infecter les systèmes d’informations de la société de transport maritime Maersk et la facture du « nettoyage » s’élevait à environ 300 millions de dollars.

Un filtre web n’empêchera pas tous les téléchargements de malwares et de ransomwares, mais il permet aux entreprises d’empêcher certaines catégories de sites web « à risque » d’être visitées par leurs employés.

La solution de filtrage peut être configurée pour bloquer le téléchargement de certains types de fichiers et l’accès à des sites web connus pour contenir des malwares ou des kits d’exploitation. Grâce à cela, toute tentative de visite d’un de ces sites web renvoie l’utilisateur à un écran de blocage.

Limiter l’accès à Internet pendant la pandémie du Covid-19

Des millions de personnes travaillent actuellement à domicile à cause de la pandémie et les réseaux Internet des entreprises sont souvent mis à rude épreuve.

Le temps que les employés distants passent à regarder des vidéos en continu, à jouer et à utiliser des applications de messagerie instantanée comme Zoom ou d’autres plateformes de vidéoconférence a considérablement augmenté depuis le début de la pandémie. Non seulement ces activités peuvent entraîner une baisse de la production, mais elles exposent également votre entreprise à de nombreuses menaces en ligne. Voici nos conseils pour les éviter :

Se doter d’un antivirus contre les malwares, les ransomwares, etc.

Il est fortement recommandé d’installer un logiciel antivirus sur le poste de travail que vos collaborateurs utilisent, même si cela ne garantit pas une protection totale contre les menaces informatiques auxquels les travailleurs à distance s’exposent. De plus, le télétravail augmente le risque de subir une attaque d’un malware ou de ransomware. Un travailleur à domicile utilisera souvent son ordinateur professionnel pour un usage personnel, et ce, à l’insu de son employeur ou de l’administrateur système. La solution antimalware doit donc être à jour, en ce qui concerne les derniers malwares et devrait pouvoir alerter l’équipe informatique en cas de pratiques à risque.

Effectuer les mises à jour sécurité

Dans une logique de productivité, les travailleurs distants n’ont pas toujours conscience du risque qu’ils pourraient faire courir à leur entreprise. En fait, ils ignorent souvent les mises à jour de sécurité proposées par leur système d’exploitation pour s’éviter d’une certaine période d’inactivité forcée qui, pourtant, est de l’ordre de quelques minutes. Dans une PME, les équipes qui travaillent au bureau ont souvent un responsable informatique qui assure la supervision de ces mises à jour et le risque est donc minimisé. Mais avec l’augmentation du nombre de travailleurs distants, les PME ont des difficultés à limiter les failles de sécurité. Il importe donc d’imposer à vos employés l’application de ces mises à jour critiques.

Sauvegarder en ligne les fichiers sensibles

Quand on parle de télétravail dans les entreprises, il faut savoir que le partage des fichiers en ligne est incontournable. Toutefois, cela n’empêche pas certains employés distants de privilégier la manipulation de fichiers en local. Au cas où il y aurait des problèmes, il est donc difficile de retrouver le contenu de certains documents. Pour éviter une telle situation, vous devez ajouter une couche de cybersécurité, en créant une sauvegarde régulière de vos données sensibles. Cette solution vous protège contre le vol et les erreurs de manipulation des données ainsi que les attaques de ransomwares et de malwares dont le but est essentiellement de les chiffrer.

Vos employés doivent utiliser une navigation sécurisée

Le mode navigation privée proposé par les principaux navigateurs comme Firefox, Safari, Chrome ou Edge ne garantissent que la confidentialité d’une session en ligne. Gardez donc à l’esprit qu’ils ne constituent pas une solution permettant d’assurer la sécurité informatique de votre entreprise contre les cybermenaces. Il faut mettre en place une couche supplémentaire de protection de la navigation sur Internet pour vos employés distants. Cette alternative est particulièrement importante pour les salariés distants, notamment lorsqu’ils utilisent l’ordinateur de votre entreprise à des fins personnelles (téléchargements abusifs, consultation de vidéos en streaming, visite de sites web illégaux ou de jeux en ligne).

Un filtre web offre une protection supplémentaire contre les ransomwares

Le phishing est la principale menace numérique à laquelle font face les entreprises. De nos jours, on estime que plus de 90 % des cyberattaques commencent par un e-mail de ransomware. L’une des meilleures protections contre ces attaques est le filtrage du spam. Cette solution peut empêcher la plupart des malwares d’être envoyés aux utilisateurs finaux.

Cependant, aucun filtre antispam n’est efficace à 100 % et certains messages malveillants peuvent toujours finir dans les boîtes de réception des employés. Pour renforcer la sécurité, on peut donc former ces derniers à identifier les e-mails de phishing et leur enseigner les meilleures pratiques en matière de cybersécurité.

La sensibilisation permet de réduire notablement la vulnérabilité du système d’information aux attaques de ransomware. Pourtant, tôt ou tard, un employé finira par se faire duper et cliquer sur un lien dans un e-mail malveillant qui le redirigera vers un site de phishing. Une fois que l’utilisateur atterrit sur le site web malveillant et divulgue ses informations d’identification, le pirate informatique peut accéder à son compte de messagerie et à toutes les données sensibles qu’il contient.

Le compte compromis peut ensuite être utilisé pour envoyer d’autres e-mails de phishing à d’autres employés. Il n’est pas rare qu’une seule réponse à un e-mail de phishing entraîne la compromission de plusieurs comptes de courriel au sein d’une organisation.

Pourtant, les conséquences de ces attaques sont parmi les plus coûteuses et difficiles.

Pourquoi ?

Parce qu’il faut vérifier chaque email d’un compte compromis pour y trouver des renseignements personnels identifiables et d’autres données sensibles. Et sachez que la vérification manuelle de milliers de courriels peut prendre des semaines et coûter des centaines de milliers de dollars.

Un filtre web est une couche de sécurité supplémentaire qui aide les organisations à améliorer leurs défenses contre ces attaques. Lorsqu’un employé clique sur un lien vers un site web qui figure dans une liste noire, suite à une utilisation antérieure dans le cadre de campagnes de phishing, l’utilisateur sera dirigé vers un écran de blocage.

Sur ce point, sachez que WebTitan peut actuellement bloquer jusqu’à 60 000 tentatives d’accès à des sites web malveillants chaque jour.

Empêcher l’accès à des contenus web inappropriés

Bien que la plupart des employés n’utilisent pas Internet pour accéder à des contenus illégaux et non adaptés au travail, il y en a toujours quelques-uns qui sortent du lot.

Le problème de l’accès à la pornographie au travail est par exemple un vrai problème, dont les conséquences sont bien pires que vous ne le pensez :

  • En 2014, une enquête menée par le groupe Barna a montré que 63 % des hommes et 36 % des femmes ont vu de la pornographie au travail
  • Une enquête réalisée par Forbes en 2013 a également révélé que 25 % des adultes avaient vu du porno au travail, tandis qu’une autre enquête a montré que 28 % des employés avaient affirmé avoir téléchargé du porno durant les heures de travail.

Non seulement l’accès à la pornographie au travail implique une perte de productivité importante des employés, mais il peut aussi être à l’origine d’un environnement de travail hostile, c’est-à-dire que les collaborateurs ne communiquent plus et travaillent de manière isolée.

Par ailleurs, cela peut créer d’autres problèmes que vous n’auriez même pas imaginé. À titre d’exemple, sachez qu’il y a déjà eu des cas où des employés ont intenté des poursuites judiciaires à l’encontre de leurs employeurs parce que ces derniers n’avaient pas mis en place des solutions de contrôles de contenu qui empêchent les employés d’avoir accès à de la pornographie sur leur lieu de travail.

De nombreuses entreprises estiment que la meilleure façon de s’attaquer à ce problème est de mettre en place des politiques d’utilisation acceptables ainsi qu’une surveillance accrue des employés par leurs supérieurs hiérarchiques. Lorsque les superviseurs découvrent que des employés abusent d’Internet, des mesures peuvent donc être prises contre eux, tandis que tout le monde peut continuer à l’utiliser.

Cette solution ne s’avère pas toujours efficace parce que, quand l’accès à la pornographie est découvert, les employés ont souvent recours à un licenciement instantané. Cela entraîne des coûts pour le service des ressources humaines et des pertes de productivité jusqu’à ce que de nouveaux employés soient embauchés et formés.

La solution la plus simple est d’utiliser un filtre web pour restreindre l’accès à Internet au travail. Un filtre web peut être utilisé pour bloquer l’accès à des sites web spécifiques ou à des catégories de contenus inadaptés tels que les sites pornographiques.

Le rôle des gouvernements

Pour des raisons politiques, sociales et de sécurité nationale, un gouvernement peut bloquer l’accès à certains contenus en ligne, surveiller le type d’informations que les utilisateurs finaux peuvent consulter et punir des utilisateurs à cause d’une activité en ligne qu’il jugerait inacceptable.

En fait, il est difficile de déterminer si une entité essaie de vous empêcher d’envoyer des informations à d’autres personnes ou d’accéder à un site web. Mais lorsque vous essayez d’accéder à un site bloqué, vous verrez souvent un message d’erreur conventionnel. Dans ce cas, le site peut afficher un message d’indisponibilité technique.

Dans certains pays, le gouvernement peut bloquer une partie entière de l’Internet. En Arabie Saoudite, par exemple, lorsqu’un utilisateur tente d’accéder à du contenu sexuellement explicite, il reçoit un message du gouvernement qui explique la raison du blocage du site en question.

D’autres entités que les gouvernements peuvent également contrôler, bloquer ou filtrer certains contenus web. Les parents, par exemple, peuvent filtrer les informations inappropriées pour leurs enfants. D’autres organisations, comme les écoles et les entreprises, peuvent aussi restreindre l’accès à Internet pour empêcher les étudiants et les employés d’avoir des communications non contrôlées ; d’utiliser du matériel ou des heures de travail de l’entreprise pour des raisons personnelles ; d’utiliser trop de ressources réseau, etc.

Même si le gouvernement dispose des ressources et de la capacité légale pour contrôler une grande partie de l’infrastructure réseau d’un pays, il n’est pas votre adversaire. Cela signifie tout simplement que vous devez toujours contrôler et sécuriser vos communications, votre réseau filaire ou sans fil, vos données sensibles, etc.

Problèmes liés à l’utilisation d’un filtre web pour contrôler l’accès à Internet en entreprise

Un filtre web peut sembler une solution rapide et facile pour éviter les menaces sur le web. Mais sachez que les entreprises qui restreignent l’accès à Internet au travail avec des filtres web peuvent rencontrer d’autres problèmes encore pires si la solution de filtrage n’est pas correctement configurée.

Si vous limitez l’accès à Internet au travail à l’aide d’une solution de filtrage web basée sur un appareil, cela peut entraîner une latence, étant donné que chaque site web doit être inspecté avant que les employés puissent y accéder. Dans le cas de sites sécurisés (HTTPS), chaque page web doit être déchiffrée, inspectée et rechiffrée. D’un, cela rend le système d’information plus lent et, de deux, cela demande beaucoup de ressources.

Il faut savoir que lorsque des filtres web sont utilisés dans le but de restreindre l’accès à Internet au travail, et s’ils manquent de contrôles très granulaires, il peut y avoir un blocage excessif du contenu en ligne. Et même les sites web nécessaires pour le travail peuvent être bloqués. L’équipe de support informatique doit alors consacrer un temps considérable pour trier ces sites afin de les mettre sur une liste blanche.

Autre élément important : si vous limitez l’accès à Internet au travail, les employés qui n’accédaient qu’occasionnellement à un site personnel pourraient ne pas être satisfaits des nouvelles restrictions. Cela peut avoir un effet sur leur productivité et créer un environnement de travail hostile.

Mais pourquoi faire subir à tout le monde les conséquences des actes de quelques employés ?

Comment restreindre l’accès à Internet au travail et éviter ces problèmes ?

Il existe de nombreuses solutions pour contrôler l’accès à Internet et éviter de se retrouver dans des situations compromettantes pour le bon développement de votre entreprise. Voici quelques conseils qui peuvent vous aider à atteindre cet objectif.

Utiliser un filtre web

Les problèmes suscités peuvent être évités en utilisant un filtre web basé sur le cloud. Cette solution permet aux employeurs de restreindre l’accès à Internet au travail, mais comme les solutions sont dans le cloud, ils utilisent les ressources du fournisseur de services. Ainsi, le problème de la latence peut être résolu et le contrôle d’Internet peut être garanti.

De plus, les filtres web dans le cloud sont plus flexibles, évolutifs et ne requièrent pas l’achat d’équipements supplémentaires. Autrement dit, ils vous permettent de faire des économies considérables.

Certains filtres cloud, comme WebTitan, permettent d’appliquer des contrôles basés sur le temps. Les employeurs peuvent utiliser cette fonction pour restreindre l’accès à Internet pendant les périodes de pointe et relâcher le contrôle pendant les pauses, par exemple. Il peut également bloquer l’accès à certains sites à un employé particulier ou à un groupe d’employés.

Puisque le filtre s’intègre avec LDAP et Active Directory, le réglage des contrôles pour différents groupes d’utilisateurs est simple. Par ailleurs, WebTitan peut bloquer les sites web anonymes et donc empêcher les utilisateurs de contourner les contrôles de filtrage de contenu.

Si les employeurs arrivent à limiter intelligemment l’accès à Internet au travail et à accorder de temps en temps un accès personnel à l’Internet, ils pourront éviter la création d’un environnement de travail hostile, tout en protégeant leur système d’information contre les menaces en ligne.

Contrôler l’accès à Internet en entreprise : l’historique de navigation

En tant qu’employeur, vous avez la possibilité, mais surtout le devoir de conserver l’historique Internet de chaque poste au sein de votre entreprise. En effet, c’est une obligation légale pour le chef d’entreprise d’être en mesure de retracer une activité illicite réalisée par l’un de ses employés sur Internet.

De plus, il est important de garder à l’esprit que l’employeur est considéré comme un fournisseur d’accès à Internet pour son personnel sur le plan légal. À ce titre, vous avez tout à fait le droit de sauvegarder un enregistrement de l’historique de navigation Internet de chaque employé, et cela prend même en compte les adresses URL qui ont été consultées.

Le chef d’entreprise a le droit de contrôler l’historique d’activité de chaque collaborateur et de se rendre compte des abus qui peuvent avoir un impact négatif sur l’activité de l’entreprise ou encore engager la responsabilité pénale ou civile du dirigeant. L’historique Internet peut donc vous aider à confondre les employés qui ne respectent pas la charte de la société à ce sujet et peut servir à sanctionner l’employé concerné.

D’ailleurs, il est important de savoir que l’employeur n’a aucune obligation à fournir un accès au réseau Internet. Mais dans le cas où cet accès existe pour le bon déroulement des activités de la société, il doit être utilisé à des fins professionnelles. Il peut être également utilisé pour des raisons personnelles, mais dans la limite du raisonnable. Le défi ici est d’arriver un trouver le juste équilibre entre l’utilisation abusive ou non de cet accès, surtout à des fins personnelles.

Dès lors, il revient au dirigeant de la société de fixer des principes d’usage précis pour les salariés et veiller à ce que tout le personnel soit mis au courant.

Utiliser des mots de passe

De  nombreuses entreprises disposent actuellement d’une connexion filaire ou sans fil et il est peu coûteux et facile de connecter plusieurs ordinateurs à l’Internet. Toutefois, si certains employés n’en ont pas besoin, il ne faut pas connecter leurs ordinateurs. Vous pouvez par exemple placer des mots de passe sur les ordinateurs qui accèdent à Internet. Si seuls certains appareils doivent y avoir accès, vous pouvez utiliser des mots de passe peuvent pour les verrouiller. De cette manière, seules les personnes autorisées à utiliser Internet peuvent les utiliser.

Réguler l’accès à Internet par le biais d’un serveur proxy

Vous pouvez aussi mettre en place un serveur proxy pour contrôler l’accès à Internet dans votre organisation et d’en assurer la surveillance et la sécurisation. Le fait de sécuriser un réseau est une bonne alternative pour protéger vos données sensibles, par exemple. En ce qui concerne la surveillance, un proxy sert à enregistrer les historiques de navigation des employés, mais dans ce cas-là, il est toujours recommandé de les informer de l’existence d’un tel système.

En fait, vous avez le droit d’instaurer des logiciels de surveillance pour les connexions de vos employés. Toutefois, vous devez déclarer cela préalablement à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Au-delà de la simple surveillance et de l’enregistrement des données de navigation, vous pouvez également utiliser un logiciel qui permet d’analyser, poste par poste, les activités en ligne de vos employés, à condition que vous ayez informé au préalable ces derniers. Sachez également que la consultation des e-mails de vos employés est strictement encadrée.

Définir un code de bonne conduite

Même si l’utilisation d’un filtre web est une solution performante et radicale pour restreindre l’accès des employés au réseau Internet, la communication et la négociation sont également des moyens efficaces à privilégier.

En effet, en informant les employés sur les réels dangers de la mauvaise utilisation d’Internet au sein de l’entreprise, ils pourront mieux éviter les pièges tendus par les cybercriminels. Car, il faut se l’avouer, certains membres de votre personnel ne sauront pas toujours qu’ils sont attirés dans un piège et qu’ils sont victimes de leur naïveté.

L’objectif de la sensibilisation est donc de rendre tous les utilisateurs responsables de leur navigation.

Pour cela, différentes actions peuvent être mises en place. Ainsi, il est possible d’instaurer des réunions d’information telles que des ateliers, des séminaires ou des réunions du comité d’entreprise.

Ce sont des occasions pour rencontrer les représentants du personnel ou les employés eux-mêmes afin de trouver un terrain d’entente sur les conditions d’usage d’Internet au sein de l’entreprise.

Il est très important d’informer les salariés des mesures qui seront prises pour éviter qu’ils ne cherchent des moyens pour contourner les restrictions qui seront mises en place.

Vous pouvez également élaborer un code de bonne conduite en définissant le type de contenu interdit au travail, les règles d’usage de la messagerie électronique, etc. Ce code devra être ensuite diffusé dans toute l’entreprise (dans le règlement intérieur, le journal d’entreprise, sur le tableau d’affichage, dans un document envoyé par mail à chaque employé, etc.).

Avec ces différentes actions, vous impliquez tout le personnel de l’entreprise sans provoquer des tensions.

Limiter le temps d’utilisation d’Internet dans votre entreprise

Il s’agit d’une solution à l’amiable que vous pouvez définir avec vos employés. Il suffit de définir ensemble un temps limite d’utilisation extra-professionnelle de l’Internet. Vous pouvez, par exemple adopter une limite quotidienne de 30 minutes, soit une limite hebdomadaire de deux à trois heures par semaine.

Pour cela, vous pouvez utiliser des solutions logicielles simples. Ils vous permettent de restreindre le temps d’accès à Internet sur chaque PC, comme la consultation des messages instantanés. Pour installer ce type de logiciel, il faut que vous soyez un administrateur de chaque PC connecté à votre réseau. Ce dernier mettra en place un login et un mot de passe d’administrateur à chaque démarrage d’un PC pour filtrer non seulement les contenus qui peuvent être consultés par vos employés, mais aussi le temps d’accès à Internet.

Conserver les logs Internet

Le contrôle de l’accès à Internet dans l’entreprise peut être réalisé à travers plusieurs techniques.

L’employeur a la possibilité de surveiller les adresses IP de chaque poste, contrôler les postes à distance. Sur le plan juridique, le chef d’entreprise est considéré comme le fournisseur d’accès aux réseaux numériques à ses employés. Il engage donc une responsabilité à ce titre même si cette dernière est allégée.

En effet, cette responsabilité n’est pas uniquement réservée aux opérateurs de communication installés sur le marché.

C’est ce statut qui rend obligatoire la conservation des logs Internet de l’entreprise. La non-conservation de ces données est passible directement d’une sanction pénale, à travers une peine d’amende et même d’emprisonnement pour le chef d’entreprise négligent.

En tant qu’employeur, la Loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) vous considère comme un fournisseur d’accès aux réseaux numériques à vos employés, ce qui engage votre responsabilité, bien qu’elle soit atténuée. Cette responsabilité n’est pas uniquement réservée aux opérateurs de communications. Elle rend ainsi obligatoire la conservation des logs Internet par votre entreprise. En réalité, ces données doivent être conservées un an après leur date d’enregistrement.

Conclusion

Nul ne peut le nier, Internet est devenu un outil incontournable pour le bon fonctionnement de toute entreprise. Malheureusement, le fait de donner aux employés un accès illimité (ou non contrôlé) au web présente plusieurs inconvénients.

Le fait que les employés passent une grande partie de leur temps sur les médias sociaux (Facebook, Twitter, etc.), les sites d’achats en ligne et les applications de chat en direct ne peut que nuire à leur productivité sur le lieu de travail. D’une part, cela implique des comportements non productifs. D’autre part, l’utilisation d’Internet peut mettre à rude épreuve la consommation de bande passante et accroître les risques d’attaques de malwares sur le réseau informatique de leur organisation.

Selon des recherches menées par IDC, environ 40 % de l’activité réalisée par les employés sur Internet n’est pas liée au travail. Cela peut coûter des milliers d’euros en perte de productivité et en matière d’exposition accrue aux attaques cybercriminelles.

La vérité est que le filtrage de l’accès à Internet peut créer un environnement de travail répressif, ce qui nuit à la confiance et au moral des employés. Le mieux serait donc d’adopter une approche plus souple et surtout de déployer un filtre web efficace.

Vous ne savez pas exactement comment aborder la réalité des employés qui accèdent à des sites web non liés au travail ?

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FAQ sur le contrôle d’internet en entreprise

Quelle différence entre contrôler, réguler, limiter et filtrer l’accès à Internet ?

Il existe deux principales méthodes qui permettent une meilleure utilisation d’Internet en entreprise.

La première étant de limiter le temps de navigation sur le web. La seconde consiste au filtrage des contenus auquel les utilisateurs peuvent accéder.

Comment limiter le temps d’utilisation d’Internet ?

Pour ce faire, vous pouvez opter pour une solution à l’amiable. Il vous incombe de définir avec vos employés un temps limite d’utilisation de l’Internet dans le cadre extra-professionnelle, mais ce n’est pas souvent la meilleure solution.

L’autre alternative est d’utiliser un logiciel ou un filtre web capable de restreindre le temps d’accès à Internet sur les ordinateurs utilisés au sein de votre entreprise.

Pourquoi le fait de limiter l’utilisation d’Internet à l’amiable est-il insuffisant ?

Si vous choisissez cette option, il est important d’établir une charte de bonne conduite.

Grâce à cela, vous allez pouvoir maintenir une relation saine avec vos employés. Il faudra miser sur la discussion avant l’action. La charte de bonne conduite doit être rédigée et transmise à tous les collaborateurs via un tableau d’affichage commun ou par le biais de l’intranet, entre autres.

N’oubliez pas toutefois qu’il est toujours possible qu’un employé soit victime d’une attaque de phishing ou télécharge des malwares par inadvertance.

Les pare-feu peuvent-ils vous aider ?

Il faut toujours être pragmatique. Vos employés naviguent sur des sites personnels avec leurs ordinateurs ou d’autres dispositifs professionnels.

Un pare-feu peut bloquer les contenus ou les serveurs suspects, mais le mieux serait d’utiliser un filtre de contenu web.

Qu’en est-il donc du filtrage de contenu web ?

Votre administrateur système peut mettre en place un filtre web, mais il est souvent plus pratique et moins onéreux de confier le filtrage des contenus web à des professionnels tiers.

Les contenus web peuvent être identifiés par leurs URL, les types de fichiers ou les mots-clés.

Vous êtes libre de déterminer les sites interdits d’accès, par exemple, lorsque l’un de vos employés fait des recherches en ligne. Le filtrage par type de fichier vous permet également d’interdire le téléchargement des fichiers malveillants selon leur nature.