Les transferts de joueurs dans le domaine du football impliquaient le transfert d’énormes sommes d’argent, souvent réalisé par voie électronique entre les clubs.

Si des pirates informatiques s’introduisaient dans les communications entre les clubs, d’énormes sommes d’argent pourraient facilement être volées.

C’est exactement ce qui s’est passé récemment lorsqu’une escroquerie a été menée contre un club de football de la Premier League en Angleterre.

Les pirates informatiques ont obtenu l’accès au compte de messagerie électronique du Directeur général du club par le biais d’une campagne de phishing, après avoir dirigé le DG vers un domaine où étaient rassemblées les références de l’Office.

Ces informations ont ensuite été utilisées pour accéder au compte de messagerie du DG, et les escrocs se sont insérés dans une conversation par e-mail avec un autre club cherchant à acheter un joueur. Heureusement, l’escroquerie a été détectée par la banque et le paiement frauduleux d’un million de livres sterling a pu être évité.

Cette variété d’escroquerie commence par un e-mail de phishing, mais elle est appelée attaque BEC ou « Business Email Compromise ». Les escroqueries BEC sont très répandues et ont souvent du succès. Elles vont des escroqueries simples aux communications complexes par courriels multiples entre deux parties, que l’une d’entre elles croie communiquer avec le véritable titulaire du compte de messagerie électronique alors qu’elle communique en réalité avec un escroc.

Lorsque le moment est venu d’effectuer le paiement, l’arnaqueur fournit ses propres références de compte. Trop souvent, ce type d’escroquerie n’est détectée qu’une fois le paiement effectué.

C’est loin d’être la seule cyberattaque dans le secteur du sport ces dernières semaines et ces derniers mois. De nombreuses tentatives de cyberattaques ont incité le Centre national de cybersécurité (NCSC) du Royaume-Uni à publier un avertissement conseillant au secteur sportif britannique d’être en état d’alerte.

Avant le confinement, un club de football au Royaume-Uni a été frappé par une attaque associée à une demande de rançon lorsque les pirates ont pu chiffrer des bases de données sensibles, y compris les systèmes informatiques qui contrôlaient les tourniquets, les empêchant de fonctionner. Un match a failli être annulé à cause de cette attaque. On soupçonne que l’attaque de ransomware a également commencé par un e-mail de phishing.

Les récentes attaques ne se limitent pas aux clubs de football. Les données du NCSC montrent que 70 % des institutions sportives du Royaume-Uni ont subi une cyberattaque au cours de l’année passée.

Les chiffres du NCSC montrent qu’environ 30 % des incidents entraînent des pertes financières, la perte moyenne étant de 10 000 livres sterling, bien qu’une organisation ait perdu 4 millions de livres sterling dans une escroquerie. 40 % des attaques ont impliqué l’utilisation de malwares, qui sont souvent envoyés via des e-mails non sollicités. 25 % des attaques ont été liées à des ransomwares.

Si les attaques de malwares et de ransomwares sont coûteuses et perturbatrices, les attaques BEC constituent la principale cause des pertes. Des rapports publiés par le FBI montrent que ces escroqueries ont représenté environ 50 % de l’ensemble des pertes dues à la cybercriminalité en 2019.

Les attaques BEC ont entraîné des pertes d’environ 1,4 milliard d’euros en 2019, avec une perte moyenne de 63 142 euros. Le chiffre réel est probablement encore plus élevé, car toutes les attaques BEC ne sont pas signalées. Le FBI s’attend à des pertes encore plus importantes cette année.

Bien qu’il existe de nombreuses tactiques d’attaque différentes, les e-mails restent le vecteur le plus commun utilisé dans les cyberattaques contre les entreprises. Il est donc vital de mettre en place une solution de sécurité robuste pour la messagerie électronique. Elle doit être capable de bloquer les e-mails malveillants et d’éviter qu’ils arrivent dans les boîtes de réception des utilisateurs finaux.

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