Imaginez le scénario suivant : vous allez sur le site web de votre banque tel que www.safebank.com pour vérifier le solde de votre compte et peut-être payer certaines factures. Lors de ce processus, vous faites une faute d’orthographe et vous tapez par inadvertance www.safebakn.com, en mettant le « k » avant le « n ». Pourtant, vous atterrissez sur un site qui semble habituel, que vous connaissez depuis plusieurs années. Alors, vous cliquez sur le lien de connexion et tapez votre nom d’utilisateur et votre mot de passe. À partir de ce moment, vous êtes redirigé sur une nouvelle page où l’on vous pose une question d’authentification telle que le nom de votre père. Vous tapez la réponse et cliquez sur le bouton « Envoyer ».

Vous êtes alors dirigé vers une page qui déclare qu’une erreur s’est produite et vous devez vous connecter à nouveau. Vous cliquez sur le bouton « Réessayer » et vous êtes redirigé vers la page légitime www.safebank.com, puis vous répétez le processus de saisie de votre nom d’utilisateur et de votre mot de passe. Heureusement, le processus de connexion est réussi cette fois-ci et vous avez désormais accès à votre compte.

Deux jours plus tard, vous vous reconnectez et constatez un retrait non autorisé de 2 000 $. Malheureusement, ce scénario n’est pas aussi farfelu que vous pourriez le penser. Ce n’est qu’un exemple classique de typosquatting, ou littéralement typosquattage. Une forme de détournement d’URL qui repose sur des erreurs typographiques commises par des utilisateurs finaux et qui les dirigent vers un faux site web. Ce genre de site est souvent créé pour mener des attaques malveillantes.

Les cybercriminels ciblent souvent les banques ou les sites e-commerce et achètent des noms de domaine composés d’une ou deux lettres incorrectes, comparés aux noms de domaines originaux. Ces URL dirigent les clients qui ont accidentellement mal tapé le nom de domaine désiré vers le serveur web du cybercriminel qui héberge un site malveillant.

Comment fonctionne le typosquatting étape par étape ?

Le typosquattage est une méthode utilisée par les arnaqueurs pour tirer profit des noms de domaine fréquemment mal orthographiés, créant souvent des domaines dupliqués, ressemblant à ceux des marques légitimes.

En lisant le scénario ci-dessus, vous vous demandez peut-être comment le faux site a su poser la question de sécurité appropriée. Était-ce juste une supposition de la part du cybercriminel ? La réponse est non. Dès que le client entre ses identifiants de connexion pour la première fois, le faux site a simultanément ouvert une session et entré les mêmes identifiants de connexion sur www.safebank.com.

Étant donné que cette tentative de connexion a été effectuée à partir d’une adresse IP non reconnue, le faux site s’est vu poser la question d’authentification à double facteur (pour notre cas, il s’agit du nom du père de la victime). En réalité, le faux site web n’a fait que transmettre la question d’authentification posée sur le site www.safebank.com à l’utilisateur.

Après avoir saisi toutes les informations pertinentes, le faux site web a affiché une page d’erreur. Lorsque le client clique sur le lien pour répéter le processus de connexion, il est redirigé vers le site web légitime de la banque, ce qui explique le succès de la connexion. Malheureusement, le cybercriminel a peut aussi ouvrir cette même session et retirer de l’argent facilement via le compte du client.

Les ventes de nom de domaines sont en constante augmentation

Force est de constater que l’utilisation des noms de domaines de premier niveau les plus populaires tels que « .com » et « .net » diminue progressivement.

Par contre, l’utilisation du nom de domaine « .om » est en constante augmentation. Comme on pouvait s’y attendre, la majorité de ces achats ne provenaient pas de citoyens du pays d’Oman ou du Moyen-Orient, qui possèdent le domaine de premier niveau légitime « .om ». L’une des raisons les plus probables est l’augmentation du nombre d’attaques du type « typosquattage. »

Comment vous protéger contre le typosquatting ?

Alors, comment prévenir un tel scénario ? En réalité, c’est très simple : il suffit de la diligence de l’entreprise qui est attaquée et peu d’attention de la part de l’utilisateur.

Voici comment vous pouvez vous protéger du typosquattage en 3 étapes :

Prise de conscience

Bien sûr, l’utilisateur aurait dû remarquer qu’il avait mal tapé le nom de domaine dans le navigateur, mais il aurait aussi dû remarquer que l’adresse n’utilisait pas SSL. Le faux site web aurait été présenté avec le préfixe « HTTP », car une connexion SSL aurait échoué en raison de l’absence de ce certificat de confiance.

Lorsque le client était redirigé vers le bon site web, le préfixe « HTTPS » ou l’icône d’un cadenas devrait apparaître correctement, indiquant un site de confiance et une connexion sécurisée. Le fait est que nous devons tous être plus vigilants lorsque nous accédons à des sites web qui nécessitent une authentification afin de protéger la confidentialité et l’intégrité des données.

Tout comme les gens devraient faire attention pour ne pas se faire voler leurs portefeuilles dans des environnements surpeuplés, les clients du web doivent être conscients de la sécurité de leur navigateur.

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Sécurisation de votre site Web contre la capture d’iframe.

L’autre mesure que les entreprises peuvent prendre est de renforcer la sécurité de leur site web à partir de la capture iframe, un moyen trop simpliste pour une personne malveillante de capturer le contenu web et les liens d’un autre site. Les développeurs de sites internet doivent mettre en pratique des méthodes de chiffrement sûres afin de décourager le typosquattage et la duplication de contenu.

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