Il est bien connu que les entreprises perdent beaucoup de temps à traiter le spam et on ne peut nier la menace que représentent les emails de spam malveillants (malspam), mais ce n’est pas seulement un problème pour les grandes entreprises. Le spam dans le milieu universitaire est également un problème majeur.

Une étude récente publiée dans la revue Scientometrics explore le coût du spam dans les universités. L’étude s’est principalement intéressée aux courriels de spam envoyés par de nouvelles revues non évaluées par des pairs qui tentent de gagner une part de marché. Ces revues adoptent les mêmes tactiques de spam souvent utilisées par les escrocs pour vendre des montres bon marché, des médicaments à prix réduit, et pour le phishing et la diffusion de logiciels malveillants.

Trois chercheurs – Jaime A. Teixeira da Silva, Aceil Al-Khatib et Panagiotis Tsigaria – ont tenté de quantifier le temps perdu à traiter ces messages et les pertes qui en résultent.

Pour évaluer l’ampleur du problème, les chercheurs ont utilisé les chiffres de plusieurs études sur le spam afin d’obtenir le nombre moyen de courriels de spam ciblés que les universitaires reçoivent chaque jour. Ils ont opté pour un chiffre conservateur de 4 à 5 messages par jour et par universitaire.

La plupart de ces messages ne prennent que quelques secondes pour être ouverts et lus, mais ce temps s’accumule. Ils ont supposé un temps moyen de 5 secondes par message, soit moins d’une demi-minute par jour. Cela équivaut à 100 dollars par chercheur, par an, à un taux horaire moyen de 50 dollars.

En utilisant l’estimation des Nations Unies sur le nombre de chercheurs dans le monde universitaire, le coût total mondial du spam dans le monde universitaire a été estimé à 1,1 milliard de dollars par an.

Ce chiffre est basé sur le seul temps perdu et ne tient pas compte des courriers électroniques non ciblés – des courriers électroniques non sollicités en masse qui ne ciblent pas spécifiquement les chercheurs. Si l’on ajoute le temps passé à traiter ces messages, le coût global atteint 2,6 milliards de dollars par an.

Pour mettre ce coût en perspective, 2,6 millions de dollars sont bien plus que le temps que les chercheurs consacrent à l’examen par les pairs, dont le coût a été estimé à 1,9 milliard de dollars par an. Ces chiffres ne tiennent pas compte des pertes considérables dues au phishing, aux logiciels malveillants et aux attaques de ransomware.

Si l’on tient compte de ces coûts, les pertes seraient plusieurs fois plus élevées.

Le co-auteur de l’étude, Panagiotis Tsigaris, professeur d’économie à l’université Thompson Rivers au Canada, a expliqué qu’il n’existait pas de solution miracle pour lutter contre le spam et a suggéré plusieurs moyens de réduire le coût du spam dans le monde universitaire.

M. Tsigaris suggère d’augmenter les peines pour publication dans des revues prédatrices, d’informer les universitaires sur le spam et d’améliorer la technologie de filtrage du courrier électronique.

Ici, chez TitanHQ, nous sommes bien conscients du problème du spam, tant en termes de pertes de productivité qu’il entraîne que de dommages causés par les courriels de spam malveillants.

Pour aider à prévenir les pertes et les temps d’arrêt dus au spam et aux menaces basées sur le courrier électronique, TitanHQ a mis au point une solution de filtrage du spam puissante, facile à utiliser et rentable, basée sur le cloud, appelée SpamTitan.

SpamTitan a été testé de manière indépendante et il a été démontré qu’il bloque plus de 99,9 % des courriers électroniques non sollicités, 100 % des menaces connues de logiciels malveillants et de ransomwares.

Grâce à une série de mesures de détection et de sandboxing, SpamTitan est également efficace pour bloquer les menaces de logiciels malveillants et de logiciels contre rançon de type « zero-day » (nouveaux).

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